Des textes pour nourrir notre réflexion.(page 4)

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Cette page 4 pour collecter des liens vers des articles de tous bords, sur tous les sujets, susceptibles de nous permettre de mettre toutes les infos qui nous submergent en perspective et d'affiner notre réflexion.

Il faut en effet savoir s'arrêter, prendre du recul, lire d'autres avis pour nous forger une opinion structurée et bâtie sur la réflexion et pas sur l'immédiateté si destructrice.

 


 Un tir groupé pour cette mise à jour.

 

 

https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Macron et la dictature : les Gentils parlent aux Méchants

https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Emmanuel Macron, l’ivresse des cimes et les « discours coupables »

https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Emmanuel Macron : Illégalité, illégitimité et imposture. (1e Partie)

https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Emmanuel Macron : Illégalité, illégitimité et imposture. (2e Partie)

 


 

 

https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Violences, bavures : des policiers racontent…

 

 

 Sur le procès-verbal d’interpellation, Arthur (1) a écrit que « cinq individus présentant une attitude hostile » s’approchaient de lui. C’est un mensonge. « Un petit mensonge nécessaire », relativise ce policier du Sud-Ouest, de ceux que l’on écrit pour « se bricoler un cadre légal lorsque… eh bien… lorsque ça rentre pas ». Une sorte de chausse-pied, donc. Ce matin-là, personne ne s’approchait d’Arthur. Pas un seul individu présentant une attitude hostile à la ronde. Un jeune d’une quinzaine d’années courait simplement comme un dératé le long d’un trottoir bordé d’arbres.

Arthur et ses collègues n’avaient pas réussi à l’attraper (ils avaient un très sérieux motif pour le faire). « Écoute, je vais pas te mentir. Le type était à 70 mètres, quelque chose comme ça. Alors même si je l’avais touché… Une balle en caoutchouc, dans le dos et à cette distance, ça l’aurait pas arrêté. » Alors pourquoi lui avoir tiré dessus au LBD (lanceur de balles de défense), cette arme noire à gros calibre devenue l’un des symboles des violences policières ?

Violences policières, la réponse de la hiérarchie est-elle suffisante ?

« Eh bien… Pour lui en mettre une. Qu’il ait bien à l’esprit que l’autorité, c’est nous. Dans les quartiers, tu sais, c’est un rapport dominant-dominé. Une cité calme, dans laquelle une voiture de police peut entrer sans incident, c’est des années de travail. Je devrais pas te dire ça, mais parfois, on doit dépasser la ligne. » En théorie, un tir de LBD doit « dissuader ou neutraliser une personne violente et/ou dangereuse » (instruction du 2 septembre 2014 du ministère de l’intérieur). En pratique, l’arme est donc également employée pour « se faire respecter » (« rien que la sortir, parfois ça suffit »), et ce malgré les risques que l’on connaît.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Retraites: la transition impossible…

 

 

 Henri Sterdyniak montre que le projet de réforme, tel qu’amendé par Édouard Philippe, dans son discours du 11 décembre, affaiblit la solidarité entre les générations et fragilise le système des retraites pendant une très longue période de transition.

Pour chaque actif, la constitution des droits à la retraite s’étend en moyenne sur 42 ans, puis il en bénéficie pendant 26 ans, toujours en moyenne[1]. Pour toute réforme systémique, la question de la transition entre les deux systèmes est donc cruciale.

La retraite par répartition repose sur un mécanisme de transferts intergénérationnels, dont l’équité doit être socialement garantie. Chaque génération a droit à ce que la génération suivante lui assure une retraite équivalente à celle qu’il a assurée à la génération précédente. C’est à l’État d’assurer qu’aucune génération ne soit lésée. Remarquons que c’est le cas quand la part des retraites dans le PIB augmente, puisque chaque génération reçoit plus (en % du PIB) qu’elle n’a versé.

Le projet de réforme, tel qu’amendé par Édouard Philippe, dans son discours du 11 décembre, affaiblit la solidarité entre les générations et fragilise le système des retraites pendant la période de transition. Nous allons voir que cette période sera très longue.

Les actifs seraient partagés en trois catégories :

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Violence de la répression contre le mouvement social : la Justice première responsable.

 

 

La grande journée du 5 décembre dont personne à part quelques militants déguisés en journalistes, n’a pu nier qu’elle était un grand succès a pourtant encore été marquée par d’intolérables violences policières. Aux quatre coins de la France, des caméras nous ont montré des forces de l’ordre utiliser sans aucun complexe une violence parfois sans frein faisant rejaillir sur l’ensemble du corps de la police un déshonneur qui mettra très longtemps à se dissiper.

Depuis un an, des policiers dévoyés, s’en donnent à cœur joie et utilisent tranquillement des méthodes dignes de milices de nervis, contre des manifestants voulant user de leurs libertés constitutionnelles. Le tout sous le regard des caméras, des témoins, et de la presse étrangère effarée, sans que cela émeuve beaucoup la presse mainstream. À longueur de plateaux et de colonnes, les éditocrates se relaient pour stigmatiser les violences des manifestants et rester muets sur l’effarant bilan d’un an de violences policières. Et Emmanuel Macron aura beau dire «ne parlez pas de ‘répression’ ou de ‘violences policières’, ces mots sont inacceptables dans un Etat de droit.», le catastrophique Castaner « qu’il faut arrêter de parler de violences policières » et Laetitia Avia proférer sur Mediapart devant un Plenel complaisant cette vilenie : «apportez-moi une violence constatée et je serais la première à la condamner », il n’est personne pour douter de l’existence de ces violences. Et pas grand monde ne peut se faire d’illusions sur leur caractère politiquement délibéré et organisé, probablement sur ordre comme l’a démontré l’opération de la place d’Italie le 16 novembre dernier avec le comportement du préfet de police de Paris dans Jean-Luc Mélenchon dit à juste titre « qu’il a des méthodes de psychopathe ».

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Bernard Friot : « Nous n’avons besoin ni d’employeurs, ni d’actionnaires pour produire »

 

La France est un État partiellement laïc et c’est heureux : la laïcité, en séparant l’État des religions, est une condition de l’émancipation populaire car les religions sont de puissants systèmes d’adhésion à la classe dirigeante. Mais, justement, il y a une religion qui, loin d’être séparée de l’État, y règne en maître : c’est la religion capitaliste. Entendons par là un ensemble très construit de dogmes, de croyances, de rituels qui font passer pour divine la violence des institutions du capital. Les dogmes sont construits par la prétendue « science économique », qui s’est imposée à l’université en excluant les hétérodoxes des postes de professeur et qui formate tout le discours des gouvernants et des médias. Plus la réalité infirme le dogme, plus il est raffiné — avec l’affirmation classique de toute religion : c’est parce que nous ne sommes pas assez fidèles au dogme qu’il n’informe pas encore suffisamment le réel ! La prétendue « science économique » procède par injonction permanente. Les croyances permettent d’intérioriser les injonctions du capital : nous présenter sur le marché du travail comme « demandeurs d’emploi » (alors que nous sommes les seuls producteurs de la valeur !), parce que nous croyons que seuls ceux qui ont un emploi produisent de la valeur économique ; nous soumettre aux marchés financiers parce que nous croyons que l’on ne peut financer l’investissement (et créer de la monnaie) que par crédit ; accepter la rémunération du capital parce que nous croyons que l’outil de travail crée de la valeur ; apprendre à vivre avec la souffrance d’un travail mené sous la dictature du temps parce que nous croyons que la mesure naturelle de la valeur, c’est le temps de travail. Je m’en tiens à ces exemples, mais les croyances capitalistes nous enserrent dans un filet très fin.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Didier Lallement : mépris des gens, mépris des lois.

 

Un garde chiourme sans état d’âme

L’aveu du préfet de police de Paris Didier Lallement filmé le 16 novembre a un énorme mérite, révéler la vérité d’un moment politique dans tous ses aspects. Répondant à une dame pacifique lui disant être gilet jaune, il ne va pas hésiter, lui le haut fonctionnaire qui devrait observer une neutralité républicaine, à proférer cette phrase de guerre civile : « nous ne sommes pas dans le même camp Madame ». Le tout en déployant une démarche chaloupée dont il doit penser qu’elle pose son homme, alors qu’elle est encore plus ridicule que celle d’Aldo Maccione qui lui avait le mérite de vouloir nous faire rire. Didier Lallement n’est pas là pour nous faire rire, il est là pour réprimer, pour intimider, et empêcher l’usage de la liberté constitutionnelle de manifestation. À ceux qu’Emmanuel Macron lui a désignés comme ennemis : « la foule haineuse ». Une petite visite sur YouTube permet de trouver un florilège de ses différentes interventions où alternent, déclarations martiales, coups de menton et rodomontades. Le préfet de police de Paris dont le prédécesseur débarqué avait été jugé trop respectueux des libertés publiques, y fait preuve d’une certaine franchise : il est là pour cogner. Rejoignant ainsi la cohorte d’aventuriers politiques ou d’aventuriers tout court qui entourent Macron et qui proviennent quasi-systématiquement du PS. Castaner, Ferrand, Belloubet, Le Drian, Griveaux, Benalla, Taché, Kholer, Emelien, Strzoda, Ndiaye, Guillaume, etc… etc… sont maintenant flanqués d’un garde-chiourme sans état d’âme.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Détruire le capitalisme avant qu’il ne nous détruise (à propos de Lubrizol).

 

On se croyait en start-up nation. On se retrouve à Tchernobyl. Qu’en un instant tout le glamour de pacotille de la Station F et des écrans tactiles s’écroule pour faire revenir d’un coup des images d’URSS n’aura pas été le moindre des paradoxes de l’explosion Lubrizol. Il faut pourtant s’y rendre : des pompiers envoyés en toute méconnaissance de ce qui les attendait, avec pour tout équipement « spécial » de pauvres masques de bricolage pareils à ceux des manifestants, à piétiner des heures dans la sauce qui troue les bottes et leur promet des pieds comme des choux-fleurs — et tout ceci, parfaite ironie, alors que la série Chernobyl venait de remporter un succès de visionnage bien fait pour consolider la commisération réservée aux régimes soviétiques et le sentiment de supériorité capitaliste (au prix tout de même de devoir oublier que Tchernobyl était en sandwich entre Three Miles Island et Fukushima).!

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Il faut que Macron garde Castaner !

 


La catastrophe du carnage de la préfecture de police de Paris a révélé ou plutôt confirmé deux éléments assez effrayants concernant ce qui arrive à notre pays.

Tout d’abord on apprend effaré que le saint des saints, le sanctuaire, le cœur du réacteur du système policier chargé de nous protéger était infiltré par un islamiste (thèse désormais irréfutable) qui n’a pas hésité à massacrer à coups de couteau quatre de ses collègues fonctionnaires de police. Ensuite on constate que l’État est dirigé par une bande de menteurs et de manipulateurs qui déversent une propagande destinée à minimiser un grave danger et à tenter de masquer leur responsabilité pourtant écrasante.

Alors, premier réflexe ô combien compréhensible, nombreux sont ceux qui appellent à la démission de Castaner. À l’appui de cette revendication, on déroule le palmarès ahurissant du marlou du macumba au poste pourtant essentiel de ministre de l’intérieur chargé de la protection de la sécurité et de la liberté des Français. Ses dernières saillies à propos de la tragédie de la préfecture sont présentées comme la citerne qui ferait déborder un lac pourtant déjà bien rempli.

C’est une erreur !

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Black Block : la dernière fable d’un pouvoir à l’agonie.

 

 

Aux enfants qui cherchaient à échapper au contrôle de leurs parents, on disait qu’ils croiseraient le loup. Aujourd’hui, aux foules infantilisées qui voudraient manifester, on dit qu’elles croiseront le Black Block…

Depuis le 1er mai 2018, le Black Block s’invite régulièrement sur nos écrans. Lors des manifestations syndicales, celles des gilets jaunes, du G7 ou, ce dernier week-end, lors de la marche pour le climat, les hordes du Black Block, cagoulées, armées et casquées, surviennent, gesticulent, dégradent et – manifestement le plus important pour elles – s’empressent de faire jaillir ces flammes dont raffolent les médias mainstream. Ainsi, tandis que Paris brûle, le message de la manifestation part lui aussi en fumée…

Face à la récurrence étonnante (?) de ces images, quatre observations s’imposent. Pour chacune d’elle, nous proposons une explication « logique ».

Première observation : À chaque manifestation d’importance, des centaines, et parfois même des milliers de Black Blocks, apparaissent comme surgis de nulle part. Puis, leur triste besogne achevée, ils s’évanouissent tout aussi mystérieusement dans une faille inquiétante de l’espace-temps…

Les hypothèses les plus « sérieuses » pour expliquer le caractère insaisissable du Black Block sont les suivantes :

  • Soit le Black Block est équipé de la même cape d’invisibilité qu’un jeune magicien britannique ;
  • Soit il a déniché chez un brocanteur les cabines de téléportation du capitaine Kirk et de son acolyte le docteur Spock ;
  • Ou alors, des changements de tenue aussi rapides ne peuvent lui avoir été enseignés que par des experts comme le transformiste Arturo Brachetti, Superman et sa cabine téléphonique, ou bien Wonder Woman tourbillonnant sur elle-même.

Seconde observation : Alors que les véritables manifestants font l’objet de contrôles policiers stricts, aussi bien en amont des regroupements qu’à leur arrivée sur site (par exemple, vous serez inquiété si vous détenez du sérum physiologique, des lunettes de piscine ou même un passe-montagne !), eh bien le Black Block, lui, transporte sur ces mêmes lieux casque de moto, batte de baseball, cocktail Molotov ou banderole caoutchoutée de plusieurs mètres de long !

Une nouvelle fois, les hypothèses les plus plausibles sont les suivantes :

  • Soit le Black Block possède une version améliorée de la valise sans fond de Mary Poppins ;
  • Soit, à l’image d’Arsène Lupin habitant l’aiguille d’Etretat, le Black Block vit à notre insu dans le creux des colonnes Morris de la capitale.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Des policiers témoignent: «On est obligé d’accepter des instructions illégales».

 

Les officiers de police judiciaire d’un commissariat parisien dénoncent les « instructions illégales » de leur hiérarchie, en particulier lors des manifestations des « gilets jaunes ». Dans un mail que Mediapart a pu consulter, il est écrit que, sur ordre de la préfecture de police de Paris, les personnes interpellées doivent être systématiquement placées en garde à vue. ix officiers de police judiciaire (OPJ), soit la totalité du service de leur commissariat parisien, ont, en février et pendant plus d’un mois, interrompu leur activité pour protester contre les instructions « liberticides » que leur imposait leur hiérarchie, notamment lors des manifestations des « gilets jaunes ». Ils se sont mis, en alternance et parfois à tour de rôle, en arrêt de travail – certains le sont encore aujourd'hui.

Jusqu’à présent, les consignes étaient données oralement. Mais un mail daté du samedi 9 mars 2019 émanant de l’état-major du district de l’est parisien, le plus important de la capitale, stipule, suivant les indications de la préfecture de police de Paris, qu’après « les éventuelles interpellations “GJ” qui [leur] seront attribuées par l’EM [l’état-major], […] [les personnes] devront être systématiquement placées en GAV [garde à vue] ».

Sylvain* (voir notre Boîte noire), 38 ans, OPJ dans l’est parisien, explique : « Nous sommes réquisitionnés comme commissariat de délestage pendant les week-ends afin de traiter les interpellations des gilets jaunes. »

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Qui a tué Steve Canico? Qui est responsable et pourquoi est-il mort ?

 

Depuis la découverte du corps du malheureux Steve Canico dans la Loire, on peut assister à l’écœurant spectacle d’une course au mensonge et à la défausse sous la conduite d’un premier ministre dont on a la confirmation que de toute la bande actuellement au pouvoir, il est le plus dangereux pour nos libertés.

De façon entêtante m’est revenue à l’esprit l’extraordinaire chanson de Bob Dylan superbement reprise en français par Graeme Allwright et entendue dans ma jeunesse : « Qui a tué Davy Moore ? » Le refrain lancinant pose et repose la question de savoir pourquoi le boxeur Davy Moore est mort sur le ring au cours d’un combat. Chaque couplet imagine la réponse de tous ceux qui sont responsables mais se justifient et se défaussent, concluant leurs propos d’un terrible : « vous ne pouvez pas m’accuser ! »

Eh bien, à tous ceux, menteurs, enfumeurs, matraqueurs, et autres nervis politiques du système macronien, on va rétorquer : « si on peut ! ». Et voici pourquoi.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Un cocktail explosif qui menace : les effets cumulatifs du dérèglement climatique.

 

Ceux qui doutent encore de la réalité des dérèglements du climat vont être servis : la France va atteindre cette semaine des températures caniculaires supérieures à 40 °C. Une situation rarissime en cette période de l’année, qui est appelée à se reproduire de plus en plus fréquemment. Cette canicule s’ajoute à la longue liste mise à jour quotidiennement de catastrophes et prévisions de catastrophes : sécheresse, effondrement de la biodiversité, risques alimentaires, pollutions en tous genres... Autant de nouvelles qui sapent le moral si ce n’est la santé mentale, au point qu’un nouveau mot à la mode se répand dans les médias : solastalgie, pour désigner ce mal être pathologique lié aux changements environnementaux et aux peurs eschatologiques contemporaines. Il est vrai que le dérèglement climatique est un système multifactoriel composé de plusieurs centaines de facteurs qui, combinés ensemble, constituent la pire menace que l’humanité n’ait jamais eu à affronter. Une étude publiée dans la revue Nature vient pour la première fois de dresser le tableau des 467 facteurs qui forment le cocktail explosif de notre temps.

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https://static.blog4ever.com/2012/01/636480/boutontexte.png Les compagnies aériennes refusent de freiner le réchauffement climatique.

 

Si l’aviation était un pays, ce serait le septième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre. Le secteur pollue autant que les 129 pays les moins émetteurs ! Pourtant, sous la pression des lobbies, c’est le seul secteur avec le transport maritime, qui ne soit pas soumis à un objectif de réduction des émissions. En Europe, on s’apprête à investir 75 milliards de dollars dans 800 projets d’extension ou de construction de nouveaux aéroports, dont celui de Notre-Dame-des-Landes. Les États du monde entier, réunis jusqu’au 7 octobre à l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation civile internationale, refusent pourtant de réduire la croissance du secteur et misent sur la compensation carbone.

Au mois de juillet 2016, Solar Impulse 2 est devenu le premier aéronef à faire le tour du monde sans utiliser de carburants fossiles. Un exploit retentissant salué par l’ensemble des médias et des commentateurs, sans doute pressés d’imaginer un avenir post-énergie fossile pour le secteur de l’aviation. Si des recherches sur de futurs (et éventuels) avions électriques se poursuivent, notamment au sein de la Nasa, le secteur de l’aviation ne semble malheureusement pas en mesure de se désintoxiquer de son addiction au pétrole et de diminuer son impact sur le climat.

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21/06/2019
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