Les vidéos choisies par Philippe (page 7)



Le théorème de Pasolini : "Nous sommes tous en danger."

Pasolini a subi les pires quolibets, passant pour rétrograde et réactionnaire, lui le communiste, tout simplement parce qu’il n’allait pas dans le sens de ce progressisme libéral ou capitaliste. C’est dire, comme l’avait vu Marx, que le capitalisme n’a jamais été réactionnaire, mais progressiste dans le sens où il abat sans cesse son antériorité dans sa fuite perpétuelle dans l’illimité.
Pasolini le voyait, l’analysait avec une constance sidérante au point où il craignait pour sa propre vie. "Nous sommes tous en danger", disait-il.

 

 



 


FACE AU DÉSASTRE QUI VIENT : LE COMMUNISME DÉSIRABLE | FRÉDÉRIC LORDON, JULIEN THÉRY

Le nouveau livre de Frédéric Lordon, "Figures du communisme", est directement tourné vers l’action, ici et maintenant. Face à l’inhumanité du néolibéralisme, face aux désastres engendrés par un capitalisme dont plus personne ne peut douter qu’il est en train de rendre la planète inhabitable, que faire ? Telle est la question à laquelle F. Lordon s’efforce de répondre. Par un exercice de méthode et de conséquence – à rebours du règne du déni et de l’inconséquence.
Dans cette discussion avec Julien Théry, F. Lordon revient sur « les impératifs directeurs d’une autre organisation sociale » qu’il s’est efforcé de définir. Il s’agit de relever chacun de la précarité, de l’inquiétude de la subsistance, en créant une « garantie économique générale », selon l’idée de « salaire à vie » proposée par Bernard Friot. Il s’agit aussi d’abolir la subordination au travail. Il s’agit enfin de déterminer collectivement et se tenir à des limites quantitatives et qualitatives de la production à même de permettre la préservation de l’environnement tout en maintenant une qualité de vie acceptable pour tous.
Mais pour faire advenir ce régime politico-économique tout autre que celui du capitalisme, auquel il n’y a pas d’autre nom à donner que celui de communisme, encore faut-il que la nouvelle organisation soit vue comme « collectivement désirable » – sans quoi elle n’a aucune chance d’être « politiquement viable ». Les « figures du communisme » que Frédéric Lordon présente dans son livre et dans cet entretien, parce qu’elle renouent avec l’objectif de la politique, qui est de vivre bien, sont propres à « défaire l’imaginaire négatif dont l’idée de sortir du capitalisme, pour ne rien dire du mot communisme lui-même, a été surchargée ».
Certes, il faudra déterminer ensemble ce qui est réellement nécessaire, de façon à ne plus abandonner la production « à la croissance spontanée et anarchique de la division du travail sous la conduite aveugle et folle de la valeur d’échange ». Mais en perdant les « colifichets » par lesquels le fétichisme de la consommation fait un peu oublier la pauvreté de l’existence en régime néolibéral, (« Iphone 15, etc. »), on peut gagner « la tranquillité matérielle pour tous, de vastes services collectifs gratuits, une nature restaurée, et, peut-être par-dessus tout, le temps ». Soustraire la production à la dictature de la croissance, du taux de profit et des dividendes, cela n’implique en rien d’empêcher les libres propositions privées, bien au contraire. Le vrai luxe, celui que seul un virage communiste peut offrir à tous, c’est celui d’être en mesure de faire les choses que l’on désire faire – tout en faisant bien, et pour le bien commun, celles que les nécessités de l’économie (de la reproduction matérielle) continueront de contraindre à faire.

 

 



 


La voiture électrique est-elle écologique ?

Dans cette vidéo, je vous reparle de la voiture électrique. J'y compare, notamment, les impacts environnementaux de la voiture électrique et de la voiture thermique. J'aborde de nombreux autres sujets.

 

 



 


Que nous manque-t-il pour égaler les ingénieurs de SF ? - Roland Lehoucq à l'USI

Les oeuvres de science-fiction mettent souvent en scène des vaisseaux spatiaux, de gigantesques stations orbitales ou des méga-projets planétaires. Pour la plupart, ces réalisations relèvent de l’imagination la plus débridée. En revanche, d’autres survivent à une analyse plus poussée fondée sur la science maîtrisée à notre époque : à défaut d’être réalisables dans un futur proche, ces réalisations là ont un fonctionnement pensable. Si l’on suppose que les univers de la science-fiction obéissent aux mêmes lois que le nôtre, que nous manque-t-il donc pour égaler les exploits qui nous sont présentés ? Et que faudrait-il faire pour les réaliser ?

 

 



 


Il y aura toujours de nouveaux variants (voici pourquoi)

C'est quoi le rapport entre le brésil et des lapins australiens ? C'est pas une blague de ton oncle raciste, promis. Regarde la vidéo.

 

 



 


Le futur n'est plus ce qu'il était

L’opposition entre solutionnisme technologique et effondrement ne date pas d’hier : dès la fin des années 40 le débat faisait rage entre les économistes. Car la question sous-jacente est celle de la croissance infinie : l’innovation technologique peut-elle nous permettre de croître infiniment dans un monde fini ? Pour l’instant, la réponse à cette question est non. La technologie pose un certain nombre de problèmes (consommations de métaux rares, effet rebond) et il est difficile de quantifier son impact environnemental. Pour se diriger vers une société soutenable, Philippe Bihouix invite à plus de sobriété et rappelle que l’innovation doit être multifactorielle (technique, mais aussi sociale, politique, culturelle, etc.). La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration, de rencontres et d’échanges avec un line-up inédit en Europe.

 

 



 


Peut-on vraiment changer le système ?

Rendez-vous sur https://time-planet.com/fr pour agir à l'échelle mondiale pour le climat � Une discussion entre Arthur, cofondateur de Time for the Planet, et Arthur Keller, expert des risques systémiques. Cette vidéo est volontairement en qualité réduite et compressée pour limiter l’énergie nécessaire à sa diffusion.

 

 



 



 

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16/09/2021
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