uit de vote à l'assemblée ou quand les députés de la majorité votent contre les intérêts des français mais pour les intérêts des lobbys dans le cadre de la loi alimentation.

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Cette nuit, les députés auraient dû dormir plutôt que de voter les amendements de la loi Alimentation. Ce qu'ils ont voté est... nous n'avons pas de mots. On résume cette bien mauvaise nuit.

Le plus médiatisé : le Glyphosate. Ce pesticide «probablement cancérogène» pour l’Homme selon l’OMS, qui met en péril la biodiversité... n'est finalement pas interdit. C'était pourtant une promesse de campagne mais aussi de Président. Et la nuit n’est pas finie...

Le gouvernement renie SON PROPRE amendement : l'autorisation pour les riverains de vivre loin des pesticides (avoir une distance minimale entre son jardin et l'épandage). Cette mesure, plébiscité par la concertation, est dans le plan pesticides : elle passe à la trappe.

Quand est-il de l'indemnisation des victimes des pesticides? Niet. Nada. Rien. Les députés "actent l'urgence" depuis 10 ans mais décident de ne pas se précipiter : adieu au fond d'indemnisation pour les personnes victimes des pesticides (cancer, leucémie, parkinson & co).

La nuit se poursuit et les députés inventent une certification pour autoriser le retour de l'épandage aérien par des drones. Il a été interdit dans la douleur mais revient pour "les produits certifiés HVE3". Le problème ? Cette certification des pesticides n'existe pas.

Pour clore la nuit, les députés ont estimé inintéressant de mieux connaître l'usage de pesticides. Un amendement proposait d'établir une meilleure documentation de leur utilisation sur le territoire : rejeté car "le logiciel n'existe pas encore". Vive la révolution numérique.

Et ça, c'est le travail des représentants du peuple. Vous trouvez qu'ils vous représentent vous?