L'affiche de la honte!
t voila ! La bête immonde réapparait. On la croyait, on l’espérait devrais-je dire, enfouie sous les cendres de l’histoire, Mais c’est en France, chez nous, que des irresponsables zélés la nourrissent à nouveau de haine et de bêtise.
Cette affiche est une honte : honte pour celui qui en a eu l’idée, honte pour ceux qui l’ont conçue, pour ceux qui l’ont imprimée, qui l’ont diffusée. Tous collaborateurs d’un maire en pleine dérive fasciste. Honte à ceux qui l’ont élu et qui sont solidaires de cette ignominie.
. Cette affiche nous replonge dans les époques noires de notre histoire, quand le rejet de l’autre le conduisait dans des camps et à la mort. Ménard allume et attise le feu de la haine de l’autre, et sous des prétextes fallacieux, stigmatise et rejette. Ce pauvre homme est certainement en grande souffrance pour se sentir ainsi menacé. Le fantasme du grand remplacement le poursuit et l’accable. Mais qu’en est-il ? Ménard se met en rage parce que l’Etat lui « impose » 40 demandeurs d’asile, la nuance est de taille, 40 demandeurs d’asile donc qui vont venir occuper des locaux déjà existants et rejoindre les 130 déjà installés. Béziers n’y résistera pas ! 170 personnes à accueillir pour une population de 74 811 habitants. Quel drame, quelle invasion ! Ménard se moque du monde ! Volontairement, il mélange migrants, musulmans, arabes, délinquants, terroristes. L’affiche à ce titre est édifiante. On y voit des gens parfaitement typés, l’arabe barbu, le black avec sa cagoule, le tout au pied d’une cathédrale. Le message est clair, il est insupportable. Le message est odieux, il est intolérable.
Cette manipulation des faits est proprement inadmissible, ce rejet des autres, ce racisme affiché, assumé, disqualifie le personnage et le range dans la catégorie des personnages les plus odieux qu’ait eu à connaître ce pays.
Je frémis à l’idée que des électeurs aient pu l’installer à la mairie de Béziers, et sans désaveu clairement exprimé de la population de cette ville, nous serons forcés d’admettre que, comme leur maire, ils sont partisans d’une France « pays des droits de l’homme……. blanc ! »