Facebook en chute libre
2 semaines de cotation, 30% de chute. Apparemment, Facebook n’inspire guère les investisseurs. Dans un précédent article, j’écrivais que de vendre du vent, on risquait d’en récolter de la tempête ! Aujourd’hui, nul ne sait où cette chute va d’arrêter. Cette « aventure boursière» m’intéresse au plus haut point car elle symbolise à mes yeux tous les vices du capitalisme galopant et hors de contrôle.
Une capitalisation boursière démesurée par rapport à la valeur réelle de l’entreprise, des spéculateurs, et des spécialistes. Tous ces géniaux analystes avancent des arguments diamétralement opposés depuis le début.
Certains ont conseillé le montant du premier prix d’émission quand d’autres le trouvaient très exagéré. Certains prédisaient une première journée de cotation en très forte hausse, les autres s’attendaient à une baisse. Aujourd’hui, l’entente est toujours aux abonnés absents. Si d’aucuns voient l’action repartir très vite à la hausse, d’autres prédisent la suite de la descente aux enfers.
En fait, nul parmi tous ces prétendus spécialistes ne sait ce qu’il adviendra à court et à long terme.
Pour moi, la vraie question (celle qui aurait du être posée en priorité) est de savoir si Facebook est autre chose que du vent, si tous les membres du réseau (près d’un milliard) peuvent réellement générer des revenus à la hauteur des attentes des investisseurs.