En Allemagne : au 5 janvier 2021, 317 000 doses du vaccin ont été administrées, 5 millions aux États-Unis, 1,4 million en Israël et 950 000 au Royaume-UNI

Nous autres Français apparaissons à peine sur les écrans malgré les fanfaronnades répétées du ministre de la Santé Olivier Véran sur l’excellence inégalée et la préparation minutieuse de notre système de santé face au Coronavirus. Fin novembre, ledit ministre expliquait doctement dans le journal Le Parisien  « Nos communications, la semaine prochaine, vous montreront que nous sommes prêts. »

Seulement 5 000 vaccinations ont eu lieu. Autant dire rien, du pipi de chat.

On pouvait s’y attendre. La France, c’est quand même ce pays qui, tout en ayant plus d’élus, plus de fonctionnaires, plus de dépenses publiques et plus de prélèvements obligatoires que tout le monde, sans compter son sens de la justice et de la solidarité plus aigu que partout ailleurs, accumule les échecs étatiques avec une régularité qui tient de l'autisme chronique (difficultés à communiquer et à interagir socialement, des comportements atypiques, répétitifs, stéréotypés, des centres d’intérêts restreints et parfois des réactions sensorielles exacerbées).

Conséquences inéluctables d’un système hyper-bureaucratique, hyper-centralisé, hyper-hiérarchisé, hyper-collectivisé et hyper-étatisé qui favorise l’inefficacité et l’hyper incompétence, pour ne pas dire autre chose...

Quant à Véran, « le Madame Soleil de la santé », il continue de prétendre que tout se déroule comme prévu mais promet quand même d’accélérer le mouvement. Bien ! De première il va passer en seconde vitesse, il risque de fumer le moteur de sa vieille Torpédo.

Pas de congélateurs, pas de vaccins en nombre suffisant, absence d'organisation. Jeannot lapin ne nous referait-il pas le coup des masques ? En tout cas cette fois-ci il est démasqué...

Demi-conclusion dramatique et navrante :

Plus les retards et les difficultés à se faire vacciner s’accumuleront, plus les confinements et autres couvre-feux perdureront et plus tous les ravages s’accentueront : étouffement de l’économie, sabordage de pans entiers de l’État de droit et des libertés individuelles, cohortes de « gueules cassées » par la maladie, faillites, pauvreté et chômage.

 

La seule raison sérieuse de rejeter la vaccination telle qu’elle se présente actuellement serait que les vaccins se révèlent inefficaces et/ou dangereux pour la santé.

Pour le moment on en est donc réduit à faire confiance aux labos, et à faire une sorte de pari Pascalien.

Et hélas, inutile de s’imaginer qu’on a la moindre chance de mettre fin aux états d’urgence sanitaires sans réduire considérablement la pandémie d’abord.

HONKY

 
Ps : L'ancienne ministre française de la Santé Agnès Buzyn a annoncé, mardi 5 janvier, sa nomination à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève, où elle sera chargée du suivi des questions.

Y a des fois, j'ai envie de pleurer...