Sotchi et Kiev, la trêve bafouée.
Pardonnez-moi, mais je ne peux m'empêcher de mettre en perspective aujourd'hui Sotchi et Kiev... Et c'est douloureux... Entre les breloques en métaux précieux, les sourires béats, les satisfactions égocentriques d'un côté, les flammes, le bruit des armes et la fureur des hommes de l'autre, Où est donc passée la trêve olympique? Pour quoi bat donc le cœur des hommes? La fraternité affichée ne serait-elle qu'illusion? Au prétexte de la prétendue beauté du sport, pouvons-nous continuer à justifier l'injustifiable? Est-il possible et permis de fermer les yeux, de refuser de comprendre le double jeu du nouveau Tsar? Je trouve que toutes ces médailles auront une saveur bien amère, la même saveur de sang et de larmes qu'auront les futures coupes du monde de foot-ball, au Brésil et au Qatar... Du pain et des jeux...