Saint Giscard ne priez surtout pas pour nous.
Valèry joue de l'accordéon, Valéry joue au foot et marque un pénalty, Valéry s'invite et déguste un bol de soupe chez les Français, Valéry reçoit les éboueurs à l'Élysée (les mauvaises langues disent qu'il sortait d'une soirée arrosée et guillerette ce matin et était rentré dans le camion poubelle).
Valéry chasse l'éléphant en Afrique ; écoutons son grand ami Bokassa, l'illustre dictateur Africain : « Le président Giscard d’Estaing disposait pour ses amis et pour lui-même d’une réserve magnifique de 200 000 hectares situés dans le triangle Rafai-Zemio-Djma, au sud-est du pays. C’était un de mes cadeaux, je lui avais offert par amitié, pour lui qui, à mes yeux, représentait la France, pays pour lequel je m’étais battu. Jamais personne, ni lui, ni ses amis, ni sa nombreuse suite, n’ont payé un centime. À eux tous, ils ont dû tuer entre 150 et 200 éléphants. Et ne parlons pas de tous les autres animaux qui vivent par milliers dans cette région… Giscard voulait m’imposer de ne pas louer les territoires de chasse qui jouxtaient le sien. Étant donné l’énorme surface de son terrain, personne n’aurait pu chasser en Centrafrique si je l’avais écouté ! ».
Valéry et les diamants, Valéry et le regroupement familial, ouvrant la voie à l'immigration non ciblée, et plus...
Valéry joue au banquier. Jusqu'en 1972, la Banque de France pouvait prêter à l’État sans intérêt 10,5 milliards de francs (équivalant à 10 milliards d'euros de 2015, puis 10 autres milliards de francs (FRF) à taux très faible. Au-delà, l'État devait emprunter sur le marché privé. C'est ce qui s'est passé en 1973, la loi de 1973 oblige l'État à emprunter aux marchés financiers privés. La dette s'envole vers le privé, et a atteint sa pleine puissance en cette triste année 2020.
Valéry le révolutionnaire avec l'affaiblissement du pouvoir parlementaire, accentué dès l'année suivante par l'inversion du calendrier électoral - les élections législatives se tenant désormais après l'élection présidentielle.
Valéry amoureux de madââme Tchatcher, se convertit au libéralisme.
Valéry le mécano. Il nous concocte la nouvelle constitution européenne (nommé à la tête de la convention européenne). Malgré un battage médiatique en faveur du texte le peuple français le rejette à 54,68 % le 29 mai 2005.
Valéry vexé : « il n'y a pas de plan B »
Qu'on se rassure cependant, le traité de Lisbonne a rectifié le mauvais choix des Français. « Les outils sont exactement les mêmes », expliquait VGE. « Seul l'ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien »
Valéry l'informaticien. Le projet Cyclades, emmené par Louis Pouzin, était déjà parvenu à des résultats significatifs en matière d'informatique. Valéry met un terme à ces recherches. À l’époque, la France est, avec les États-Unis, la seule nation aussi avancée en matière d'informatique. De l'autre côté de l'Atlantique, les chercheurs responsables du projet Arpanet modifient légèrement le datagramme français pour mettre au point leur propre réseau. Lequel deviendra internet.
Ah ! J'allais oublier : Valéry et la montée du chômage : 1,5 millions de sans-emplois, une mode qui allait durer.
Alors croyez que j'en suis désolé, mais vous comprendrez que je n'irais pas me recueillir sur la tombe de Valéry.
Honky
Qui gouverne le pays?