Dans les heures chaudes du sommeil
Dans les heures chaudes du sommeil
Le temps bascule
Livrée à tes mains
La marée m’emporte ailleurs
Dans les méandres du désir.
Dans les heures tendres de la nuit
Je cueille des étoiles
Le cœur à la main
Je laisse mon corps
Échouer contre le tien.
Dans les heures caressantes du silence
Les mots d’amour
Sont écrits à même la peau
Avec de l’encre éternelle
Les frissons s’agitent
Dans tous les sens.
Francine Fortier Alberton