Peugeot ou les limites du pouvoir politique
onc, Peugeot envisage la suppression de 2000 emplois. C’est prétendument si on en croit les dirigeants « pour préserver l’avenir ». L’avenir des ouvriers lui… Qui s’en soucie ? Oh je sais, on va me rétorquer que tout cela se fera sur la base de départs volontaires… Et tant pis s’il n’y a pas assez de volontaires. Vous aurez remarqué également que parmi les candidats au départ figurent en bonne place les plus de cinquante ans… Déjà en surnombre alors que les libéraux entendent prolonger la durée du travail au-delà de 65 ans. Légèrement incompréhensible.
Et quoi d’autre ?
Peugeot entend mettre la main sur le leader français de la vente en ligne de voitures d’occasion pour l’aider je cite « à multiplier par quatre ses bénéfices pour muscler son activité véhicules d’occasion ».
Pour sauver Peugeot, l’état français a injecté quelques 800 millions pour entrer au capital de l’entreprise en compagnie des chinois de Dongfeng… Et ça, c’est nous qui payons mes amis.
Le patron Tavares a doublé son salaire, rien que ça, pour toucher quelques modestes 5,24 millions par an.
L’entreprise affiche au premier semestre un bénéfice net de 1,21 milliard d’euros et une marge opérationnelle de 6,8 %. Belle santé n’est-il pas !
Ceci étant dit, comment justifier ces réductions d’effectifs ? Sinon parce que ce capitalisme envahissant demande toujours moins de travailleurs pour toujours plus de rentabilité. Le gouvernement est complice ou alors, qu’il avoue qu’il ne peut rien faire et dans ce cas, c’est la démocratie qui est directement mise en péril.
Et je crois que la démocratie est en péril !