En France, l’effondrement de l’État et le déclassement de la nation doivent beaucoup à l'oligarchie. Celle-ci se partage les postes et dit le « Bien », impose sa pensée unique et policée, son idéologie marchande, depuis des décennies.

Rappelons les dernières secousses du désastre  : le fiasco des vaccins anti-Covid (à titre de comparaison : 15 000 000 de vaccinés en Grande-Bretagne, 2 000 000 en France), auquel s’ajoutent ceux des masques, des frontières, des tests. "L’État a tenu", s’était félicité Emmanuel Macron le 14 juin 2020. "Nous avons fait de bons choix au bon moment ", a-t-il poursuivi lors de ses vœux du 31 décembre. Masquer la débâcle par des mots ne suffit plus. À moins qu'il ne soit atteint de myopie macroniste, une des formes les plus graves.

Et dire qu'Il a fallu l'entrée d'un élément extérieur à la volonté humaine, un virus, pour avoir raison d’un État sénile, en surpoids administratif, atteint de comorbidités bureaucratiques. Un cabinet américain, McKinsey (chèrement payé!), a dû venir en aide dans la gestion des vaccins ! On en est là ! La plus grosse administration du monde incapable de s'occuper de la distribution d'un vaccin. Et encore ! Le mal est si profond que le cabinet américain a été lui-même englouti par l'avalanche des méandres administratifs.

Rien, hélas, n’a été pensé pour régénérer un pouvoir agonisant et despotique. L’exécutif ne produit plus, au nom de la Santé sacralisée, que des normes angoissantes longtemps psalmodiées par le croque-mort suprême et immatériel : Docteur Salomon.

Des règlementations liberticides ont réussi à paralyser en partie le pays, elles se révèlent incapables de souplesse. La lourdeur des procédures de vaccination n’appartient qu’à la France et à sa technocratie archaïque, fossilisée. Le président a laissé dire, dernièrement, qu’il était furieux du constat (fausse furia et exaltation théâtrale). Par Dieu ! C’est lui qui s’est institué chef de guerre. Il a présidé quarante Conseils de défense !

Olivier Véran, l'incontournable second couteau, a assuré sur RTL: "Je pilote la gestion de cette crise depuis dix mois dans notre pays." Sous-entendu : « Avec un gars comme moi, pas la peine de s'inquiéter, je gère les mecs ! ».

Qu’attend Macron pour sanctionner ce simulacre de ministre de la Santé? Que celui-ci aille planquer son incompétence comme Buzyn et d'autres dans un bureau doré ! Il nous coûtera du pognon, c'est sûr, mais au moins il sera moins nocif.

Il arrivera un jour, du moins faut-il l'espérer, que les Français se résignent de moins en moins et sans broncher, à subir les multiples interdits et inaptitudes d'un État asphyxiant.

Rappelons que "La meilleure forteresse de tyrans, c'est l'inertie des peuples" (Nicolas Machiavel)

Honky