Les outrances et les mensonges de Sarkozy (suite).
J’ai déjà écrit dans un précédent article : « Il est donc entré en campagne avec force et fureur. Au diable les idées : Sarkozy est un monstre politique, un toréro prêt à toutes les outrances, capable de tout oser même le plus improbable pour se maintenir. »
Ces derniers jours, il n’a fait que confirmer cette tendance à l’outrance et au mensonge.
En annonçant aux ouvriers de Florange le déblocage de 17 milliards d’€ pour la reprise des activités au second semestre 2012. Outre le fait que cette somme était déjà prévue, Mr Mittal a en quelque sorte démenti le président en précisant que cette décision restait liée à la conjoncture économique. Donc rien à espérer.
En utilisant le terme « épuration » à la prétendue décision de F. Hollande de changer certains hauts fonctionnaires. Outre le fait que l’UMP est ici pris à son propre jeu lui qui a sans vergogne placé des amis à tous les postes clés de la république, ce changement d’administration n’a rien de choquant dans nombres de pays notamment les USA où le candidat élu arrive avec toute son administration. Est-il choquant de penser qu’il vaut mieux avoir des personnes fidèles à certains postes de haute responsabilité. Et puis, pardonnez-moi, mais le terme « épuration » venant après « la civilisation supérieure » de votre ministre Guéant, cela me trouble vraiment.
En accusant le PS d’avoir organisé une manifestation violente à Bayonne. Même si à titre personnel je désapprouve toute forme d’agression physique envers quelque candidat que ce soit, le Candidat président pousse le bouchon un peu loin. On est dans le grand air du complot. Il a été hué ? Doit-il vraiment s’en étonner ? Il n’était là pas entouré par ses hordes de militants enthousiastes qui le protégeaient des « vrais » français. Ce peuple dont il se targue d’être le candidat lui a manifesté sa colère et son rejet. Il faut savoir raison garder Mr « le président bientôt sorti », beaucoup de français ne vous aiment pas et entendent vous le faire savoir! Mais par pitié ne parlez pas de violence à propos d’un si petit incident. Si vous voulez vraiment utiliser ce terme, regardez plutôt du côté de votre bilan. La vraie violence, ce sont tous ces travailleurs licenciés, ces gens plongés dans la pauvreté. Bien plus grave reconnaissez-le que quelques invectives et quelques « œufs volants ».