Les entreprises françaises au secours du candidat républicain!
Chacun le sait, les entreprises françaises n’ont plus d’argent. Elles ne peuvent plus rien faire pour leurs employés. Il faut alléger les effectifs, baisser les charges, que sais-je encore… mais dans le même temps, les actionnaires sont toujours bichonnés, et surtout, les grands groupes français trouvent des ressources pour alimenter les caisses des candidats aux présidentielles américaines.
Les chiffres qui suivent parlent d’eux-mêmes, mais méritent grandement d’être portés à la connaissance des ouvriers mal payés ou licenciés.
Je vous propose un petit classement selon les montants alloués à ce soutien.
Sanofi 192 500 dollars
EADS 168 600 $
Axa 148 500 $
Vivendi 89 000 $
Areva 82 000 $
Lafarge 65 500 $
GDF-Suez 55 000 $
Groupe Louis-Dreyfus 55 000 $
Très curieusement, Ces fonds vont dans les deux camps (on ne sait jamais), mais ils tombent majoritairement dans l’escarcelle des républicains. En effet, si on excepte Vivendi qui finance les démocrates à 53%, tous les autres soutiennent les républicains: Sanofi à 57%, EADS à 61%, Areva à 67%, Lafarge à 689%, GDF-SUEZ à 68%, et le groupe Louis Dreyfus à 90%.
Plus grave, ces mêmes entreprises soutiennent des représentants du Tea Party (la frange la plus extrémiste des parlementaires républicains).
Vivendi en soutient huit, Areva six, Sanofi, GDF-Suez et Louis Dreyfus cinq, Axa trois, ArcelorMittal et Lafarge deux, Arkema, Sodexo, Air Liquide et Michelin un.
Comme si le tableau n’était pas assez noir, si l’on considère les budgets d’ensemble des comités d’action politique (PACs), créés pour faire transiter les financements privés à but politique, les dépenses totales de ces entreprises hexagonales se portent à 700 000 dollars pour Axa, 644 000 pour Sanofi, 196 000 pour Vivendi ou 163 000 pour Areva.
Il n’est pas très difficile de comprendre que ces entreprises misent clairement sur la défaite du président Obama. Ils soutiennent certains des plus dogmatiques et des plus rétrogrades de ces candidats. Objectif ? Permettre l’élection de celui et de ceux qui leur permettra de continuer à faire des affaires sans trop de tracas.