’aide sociale et les minima sociaux coûtent environ 70 milliards d’euros par an, soit 3% du produit intérieur brut.

Le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an, 250 à 300 milliards si on considère la fraude et l'évasion. Les 500 individus les plus riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que la moyenne des plus pauvres (après impôts).

Les cadeaux aux riches se sont développés progressivement.
Début au milieu des années 1980. Si les inégalités avaient reculé depuis 1900 et principalement au cours des « Trente Glorieuses », elles sont reparties à la hausse.

Premier poste des « coûts de l’assistance aux riches »: les niches fiscales et les niches sociales (réductions ou exonérations de cotisations sociales). Certaines bénéficient en premier lieu aux plus riches et sont profondément injustes. D’autres comme des crédits d’impôt ou des exonérations de cotisations sociales ne font que grossir les bénéfices non réinvestis et les dividendes et c’est principalement dans la poche des riches qu’elles finissent.

Estimées de 100 à 120 milliards de perte de recettes fiscales, l'arrivée du CICE a porté les niches fiscales à quelques 150 milliards. N'oublions pas les « niches sociales », estimées à 52 milliards de coût pour la Sécurité sociale. Si on estime que la moitié des 200 milliards de niches fiscales et sociales relève de l’intérêt général, le reste est pur cadeau sans aucune contrepartie.

N'oublions pas la forte baisse de la fiscalité des plus riches et des entreprises depuis une trentaine d’années. 50 milliards d’euros au moins de perdus.

Sans oublier l’évasion fiscale à l’étranger que les estimations les plus prudentes situent généralement entre 60 et 80 milliards d’euros par an.

En résumé, on peut estimer que le coût annuel de l’évasion et de la fraude fiscales est compris entre 100 et 150 milliards, et sans doute plus!

Sans doute la vision macronienne du ruissellement!