Fin du ramadan en Iran. Ce que cela minspire
Forêt d’ombres immobiles
Etres improbables enfermées dans le silence de leur propre prison
Rochers lisses alignés
Comme un message inaudible pour un dieu qui opprime
Toutes semblables dans l’abandon de ce qui fait vivre
Dans l’oubli de ce qui les différencie
Toutes soustraites à la lumière, au regard qui vous crée et vous porte
Soumises même si elles se croient consentantes
Toutes dévouées à un dieu que les hommes ont inventé pour les soumettre
Sous ces habits de brume
Sous cette chape de silence
Elles se refusent à l’avenir
Pions d’un grand échiquier que les hommes déplacent et bousculent à leur volonté
Elles en oublient que sans elles
L’humanité n’est rien !