EUROPE,TRISTE BILAN.
La plupart des pays européens profitent de leur appartenance à l’Union. L’Allemagne profite d’un euro faible pour elle,
pour renforcer son industrie, notamment automobile. L’Irlande a attiré les sièges des multinationales étrangères grâce à un taux d’imposition sur les sociétés plus faible. Les Pays-Bas concentrent les sièges sociaux des entreprises multinationales européennes (notamment Stellantis, ex-Peugeot-Fiat, ou l’alliance Renault- Nissan). Les pays de l’Est, comme les pays du Sud avant eux, reçoivent des milliards chaque année des fonds européens et leurs ressortissants ont dorénavant rejoint le niveau de vie des Européens de l’Ouest.
La France, quant à elle, souffre d’un euro fort (par rapport au défunt franc), ne reçoit que très peu de recettes fiscales
des GAFAM (amazon,etc), qui gagnent pourtant des fortunes grâce aux Français, voit ses entreprises déménager dès qu’elles sont rachetées ou fusionnées, amenant le chômage, et paye le développement économique de ses concurrents de l’Est. Bref, la France se fait vampiriser un peu plus chaque année par ses « amis » européens .
Le Président Macron n’a jamais défendu l’intérêt de la France mais toujours l’intérêt de l’Europe au détriment de la France.
Les exemples sont nombreux.
Dans le domaine militaire, il a défendu une chimérique défense européenne qui consiste à brader notre industrie de défense aux Allemands : programme SCAF dans l’aéronautique, char franco-allemand, par exemple, dernièrement le moteur Ariane. Dans
le domaine diplomatique, il a signé le traité d’Aix-la-Chapelle et promis, ainsi, à Berlin de tout faire pour son accession
au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre permanent, ce qui va mécaniquement diminuer l’influence française. Il a également négocié le plan de relance européen de 750 milliards, dont 40 pour la France qui, en contrepartie, devra en rembourser, selon les estimations, entre 60 et 80 milliards. Au-delà de ces exemples emblématiques, on constate partout que la France continue d’être la vache à lait de l’Europe et poursuit son déclin avec une délocalisation accélérée de ses entreprises et de ses sièges sociaux.
L’Union européenne continue de profiter de la France mais la France ne profite toujours pas de l’Union européenne.
Emmanuel Macron n’a pas réussi et, pire, il n’a même pas essayé de changer cela.
Et pourtant les pays de l’Est (Pologne et Hongrie en tête) nous ont montré qu’un pays membre, même modeste, peut résister à l’Union européenne et défendre ses intérêts de l’intérieur. Seul manque à Macron la volonté de défendre son pays. Il ne veut pas vexer ses amis et espère que plus tard lorsqu'il demandera à être élu à la magistrature suprême : président de l'Europe, ceux-ci se rappelleront de ses générosités. Voilà quelqu’un qui met tout un peuple avec toutes ses richesses au service d’une ambition personnelle démesurée.
On pouvait s'en
douter un peu; il faut se rappeler sa démonstration théâtrale le jour de son investiture en tant que Président de la France.
Déjà le personnage donnait une image de son attachement à l’Europe et non à la France, sa marche en musique
européaniste avec le drapeau européen aussi important que le drapeau français, sinon plus.
HONKY