COMMUNIQUE DE PRESSE Collectifs 32, 46, 47, 65, 82 - Le 9 novembre 2012


Finissons-en avec les gaz de schiste !



Le gouvernement a annoncé que la proposition du rapport Gallois préconisant la reprise de la recherche des gaz de schiste ne serait pas retenue. François Hollande s’était déjà déclaré opposé à l’exploration et à l’exploitation des gaz de schiste avec la technique de la fracturation hydraulique. Ces décisions sont le résultat de la mobilisation citoyenne et de l’opposition de la population à l’exploitation des hydrocarbures non-conventionnels.


Mais ces déclarations d’intention ne sont pas suffisantes. Les industriels du gaz et du pétrole continuent à faire pression et promettent des techniques d’extraction moins nocives ; des élus et des ministres déclaraient encore hier que l’on ne pouvait exclure la recherche des ressources en gaz de schiste.

La situation n’est pas claire et un revirement est toujours possible. Le vote d’une loi interdisant totalement l’expérimentation, l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles de schiste - quelle que soit la technique utilisée – est plus que jamais indispensable, avant même la réforme prévue du Code minier.

Seules 7 demandes de permis, dont ceux de Beaumont-de-Lomagne et de Cahors ont été rejetées par le ministère de l’Ecologie. Le Sud-Ouest est toujours concerné par des demandes de permis ou des permis en cours : Brive, Foix, Mirande, Eauze, Saint-Griède, Tarbes-Val d’Adour, Ger, Donzacq...
Il existe encore sur le territoire français plus de 80 demandes de permis ou permis en cours pour la recherche d’hydrocarbures conventionnels ou non-conventionnels, dont une partie a pour objet les gaz et huiles de schiste. Le contenu de ces permis et les techniques d’extractions prévues doivent être rendues publiques et tous les permis concernant les gaz et huiles de schiste doivent être rejetés ou abrogés.

La transition énergétique est à peine citée dans le rapport Gallois. C’est pourtant ce modèle de recherche et de développement durable et solidaire, fondé sur la sobriété et les énergies renouvelables qui représente la seule voie possible. Les énergies fossiles appartiennent au passé et hypothèquent l'avenir. Elles sont la première cause du réchauffement climatique et leur exploitation cause des dégâts environnementaux considérables et parfois irréversibles.

Les collectifs Non au gaz de schiste 32, 46, 47, 65, 82, en liaison avec les autres collectifs partout en France, ne relâcheront pas leurs efforts d’information et de mobilisation, tant qu’un cadre législatif clair ne sera pas mis en place, apportant la certitude de l’interdiction de toute recherche et exploitation des gaz et huiles de schiste.


09/11/2012
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