Une fois n’est pas coutume, je vais dénoncer… Oui, je sais, « c’est mal » mais j’assume.

Ils seraient une trentaine, de PS, de l’UMP ou du Modem. Leur point commun, Ils sont investis par le FN pour les prochaines élections. Ils se sont détournés de leur « famille politique » d’origine et ont cédé aux sirènes frontistes. Quelle que soit leur argumentation, ces revirements en disent long sur la valeur morale de tous ces gens. L’appétit du pouvoir peut-il justifier toutes les errances ?

13 d’entre eux sont issus de l’UMP : Adrien Mexis, tête de liste à Istres, Philippe de La Grange, candidat au Luc (Var), Catherine Rouvier, tête de liste à Aix-en-Provence, Jean-Bernard Formé, tête de liste à Lorgues (Var) ou Marie-Anne Baudoui-Maurel, ex-présidente de l'association des Amis de Nicolas Sarkozy qui se présentera à Digne-les-Bains.

Le PS n’est pas en reste. 7 candidats frontistes sont en effet issus de ses rangs : Antoine Ibba, tête de liste à Grenay (Pas-de-Calais), Mungo Shematsi à Saint-Martin-d'Hères (Isère) ou l'ex-conseiller municipal Daniel Gest à Outreau (Pas-de-Calais).

Pierre-Jean Robinot lui qui déclarait partager "des idées communes" avec Bayrou, il a lui aussi franchi le pas.

Quand au PS on ose dire que les électeurs socialistes ne votent pas FN, quand à l’UMP on prétend qu’il n’y aura pas d’alliance avec le FN, on est dans le déni de réalité. L’évidence est autre.

Quand Marine Le Pen déclare. "Nous sommes dans un mouvement de fond irréversible, les digues cèdent les unes après les autres", elle est dans le vrai. Mais lorsque les digues cèdent, nombreux sont ceux qui périssent noyés.

Article écrit d'après des informations publiées publiées sur Europe1.fr