Caricaturer, c'est résister.
Au Mali, les islamistes arrêtent les femmes non voilées, ils coupent la main droite et le pied gauche des voleurs, ils annoncent sans hésiter qu’ils imposeront la charia au fur et à mesure de leur progression dans le pays. Ces gens qui semblent se moquer comme d’une guigne du sort de leurs prétendus frères musulmans en souffrance sont ne s’enflamment et ne s’indignent que quand on touche à leur prophète. Hommes d’un autre temps, ivres de sang et de violence, leur sauvagerie n’a d’égale que leur ignorance. Le vrai drame est qu’ils accentuent leur influence partout dans le monde sans que personne ne réagisse ne s’insurge et ne décide de lutter contre cette avancée de l’obscurantisme islamique. C’est dans ce contexte que d’aucuns posent aujourd’hui la question de l’opportunité des caricatures publiées par Charlie Hebdo. Sans être un chaud partisan de ce journal, la question me paraît particulièrement incongrue. Il est toujours l’heure de publier quelque caricature que ce soit. Vouloir limiter ou empêcher la liberté de la presse, c’est préparer le terrain à toujours plus d’intégrisme dans notre société, dans notre monde. Ce n’est pas faire de la provocation que d’aller contre leurs convictions, c’est réaffirmer qu’ils ne nous contraindront jamais à penser comme eux, et qu’ils ne nous imposeront jamais le silence. Dire qu’il ne fallait pas publier, c’est reconnaître sa peur, c’est renoncer à la résistance.
Et bien je dis que Charlie Hebdo a eu raison, qu’il sera toujours le moment de leur démontrer qu’ils ne nous impressionnent pas. Je voudrais juste que tous les musulmans fassent bloc avec nous tous pour dénoncer les exactions de ceux qui dénaturent leur religion, qu’ils se dressent avec nous pour faire taire ces fanatiques insensés.