Certains dont je fais modestement partie répètent sur tous les tons que l’objectif non dissimulé des ultras libéraux est bien de mettre les pays et leurs citoyens à genoux.

Nous avons malheureusement sous les yeux ce que je qualifierai de « pays laboratoire » pour leurs exactions : la Grèce.

On apprend aujourd’hui, par le journal le Monde, que le peuple grec s’enfonce chaque jour un peu plus dans la crise. « La nouvelle taxe sur la consommation imposée en Grèce dans le cadre de la tutelle budgétaire du pays a fait passer le prix du fuel domestique de 0,80 à 1,40 euro le litre, alors qu'il est d'environ 0,95 euro en France. Ce qui a entraîné derechef une baisse de la consommation de 75 %. »

Conséquence immédiate, les immeubles de la capitale ne sont plus approvisionnés. Les écoles ne chauffent plus leurs salles de classe. Des écoles sont fermées par mesure de sécurité. Les grecs se rabattent sur les poêles et les cheminées dans lesquels ils brûlent tout et n’importe quoi.

A Athènes, la limite des 50 microgrammes par mètre cube d'air a été dépassée plus de 35 fois ces derniers jours. La concentration de polluants s'élève à 170 microgrammes/m3. Il faut y ajouter une odeur permanente de brûlé, qui agresse les narines dès la nuit tombée. Compte tenu du prix élevé du bois, les gens se procurent le bois comme ils peuvent. Provenant de cageots, trouvé dans les poubelles avec de la peinture et divers produits toxiques, volé dans les forêts qui ne sont plus surveillées par manque de personnel.

La capitale grecque était déjà la ville la plus polluée d’Europe, voila qui ne va pas s’arranger. L’impact sur la santé publique risque d’être considérable. La politique d’austérité imposée aux peuples use, mine et tue !

Alors, la question que je pose : Jusqu’où les peuples laisseront-ils faire. Quel autre peuple va succéder au peuple grec ?