Voilà Noël qui revient.
Après avoir un peu bricolé quelques contes et comptines pour enfants (de G. Besche) , au contenu parois bien naïf et simplet, j’avais accouché de ce petit truc qui, certes, ne casse pas trois pattes à un canard mais qui tous…contes…faits, devrait pouvoir arriver à regarder Tino dans les yeux sans trop rougir. D’ailleurs ne vivons-nous pas une époque remarquable où, pour les premiers de sac et de cordée, nous ne sommes tous que de sales chiens ? Peut-être même…jaunes !
oilà Noël qui revient
Ses sapins, ses lumières
Voilà Noël qui revient
Ses lumières, ses sapins
Dans les vitrines allumées
Jouets et victuailles
Tentent les gens enrhumés
Qui comptent leur monnaie
Et les enfants ne veulent plus dormir
Pensant au monsieur qui porte
Leurs rêves et quelques instants de plaisir
Puis le sommeil les emporte
Puis le sommeil les emporte
Je vois Noël qui revient
Ses sapins, ses lumières
Je vois Noël qui revient
Ses lumières, ses sapins
Dans les maisons surchauffées
On va boire et bien vivre
Les convives échauffés
Vont bien rire et chanter
Et moi je ne suis qu’un chien sans abri
Traînant ma faim dans la neige
Et moi je ne suis qu’un chien sans ami
Qui m’aide et qui me protège
Qui m’aide et qui me protège
Et j’ai entendu des gens près de moi
Disant qu’il y a sur Terre
Des enfants qui sont tout seuls comme moi
Parfois dans l’ombre des guerres
Mais moi je ne suis qu’un chien dans la nuit
Je ne suis qu’un chien qui erre
Mais moi je ne suis qu’un chien dans la nuit
Je ne suis qu’un chien qui erre
Je ne suis qu’un pauvre chien
Je ne suis qu’un simple chien
Je ne suis qu’un…
Sale chien !
Marius Vinson