Tous les enfants, que des enfants, tous nos enfants!
Les évènements de ce jour à Toulouse indignent au plus profond de nos êtres. Je l’ai écrit dans un autre article de mon blog. Toutefois, je ne peux m’empêcher de me demander pourquoi notre société hiérarchise les agressions et les victimes. Pourquoi avons-nous l’indignation et la révolte sélectives ? Cessons de regarder le monde à travers le miroir déformant des communautés et des « chapelles ». Tuer un enfant quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, c’est tuer une part d’humanité, c’est nous arracher une part de nous-mêmes. Alors, malgré le caractère odieux du crime commis aujourd’hui, je crois possible de rappeler que dans le monde ce sont plus de 16 000 enfants qui meurent chaque jour et qu’en France, ce sont 21 000 enfants qui seraient victimes de violences et de maltraitance chaque année: parmi eux, entre 400 et 700 en mourraient. Toutes ces petites vies fauchées, symboles d’une civilisation malade, criminelle, doivent susciter la même indignation, la même révolte, le même refus, la même exigence de justice.