REVOLUTION OR NOT REVOLUTION ? Est-ce toujours la question ?


 
Qui eût cru que la France aurait pu rester paralysée de peur pendant une année ?  Un an de vie entre parenthèses, suspendue à la bonne volonté du Prince et de sa cour et de sa bureaucratie hiératique, congelée dans son inaction, aussi figée et rigide qu'un dinosaure du quaternaire, aussi glacée qu'un iceberg du grand nord. Un an à attendre sagement les annonces sanitaires loufoques, délirantes, des docteurs Folamour et Diafoirus . Un an à avancer dans le brouillard en courbant l’échine, en baissant la tête, en attendant que ça passe, sans se révolter physiquement et efficacement contre le manque de masques, d'appareils respiratoires, de lits, de médecins, d'infirmiers, de médicaments (certains pourtant efficaces contre le covid, mais interdits !) Bon, reconnaissons que ce gouvernement s'appuie sur une police très efficace lorsqu'il s'agit de réprimer les révoltes des Gaulois et de ceux de la classe moyenne, pas celle des banlieues (trop dangereux).
Un an que la France est une vraie poudrière, mais que l’étincelle ne se produit pas. Un an que tout le monde a peur, non pas seulement du virus, mais aussi de l’énorme explosion sociale qui pourrait se produire n’importe quand. Un an à vivre dans la peur de se réveiller dans un chaos généralisé. Un an à attendre que le pays  s’embrase.
Pourtant, ce ne sont pas les occasions de mettre le feu aux poudres qui ont manqué, entre les privations de libertés, les incohérences, les mesures humiliantes, les consignes vexatoires et les réelles difficultés ayant pour bon nombre de nos concitoyens dépassé depuis longtemps la cote d’alerte.
Pourquoi dons ce pays célèbre pour ses jacqueries, ses révolutions : 1789, 1848, la commune, ne bronche pas ? Avons-nous perdu la « gnaque » de nos ancêtres, de Vercingétorix, de nos grognards, de nos poilus ? Le confort nous a-t-il transformé en molassons, à la recherche de toujours plus de bien-être, de plaisirs et de jouissances : fêtes, boulimie touristique, bonne bouffe, télé à gogo, cocaïne ... ?
Ou peut-être ce pays n’explose pas, parce que le noyau d’agitateurs indispensables à toute révolte, à tout mouvement, à toute révolution, les Robespierre, les Marat, les Danton, les Louise Michel, les Gavroche, n’existent pas, du moins pas encore.
L’extrême gauche, les blackblocs, ne sont que des vastes blagues,  d’intellectuels révolutionnaires de salons et de politiciens calculateurs peut-être forts en mots, en gueule, mais que le modèle d’État-nation centralisé et son cortège de privilèges et de petits pouvoirs arrangent bien en fin de compte. « Viva la révolutionne en canapé ! »
Il est assez stupéfiant de comparer le nombre d’exhortations à la révolte, à la désobéissance civile qui pullulent sur tous les réseaux sociaux et la totale absence de concrétisation de ces appels qui semblent pourtant rencontrer une large et franche approbation. Ainsi 70%  des Français approuvaient le mouvement des gilets jaunes, ça semblait bien parti pour imposer un changement démocratique, mettre à bas l'idéologie mondialiste, suicidaire pour une grosse majorité de Français ; puis, patatras ! vers la fin ce fut la débandade, ne restaient plus que les purs, les rond-pointeurs et rond-pointeuses. On avait trop peur de s'investir et de perdre son petit bonheur bourgeois qui pourtant était déjà bien menacé, sinon perdu pour un nombre croissant, maintenant. Eh, oui, à trop suivre et accepter les loups on finit par se faire saigner...
Est-ce qu’il manque un élément déclencheur fort et symbolique ? Est-ce que la peur a eu finalement raison des velléités révolutionnaires ? La terrible répression sanglante, entreprise d'éborgnage, d'arrachage de mains, de fracturation de crânes sur des manifestants pacifistes (dont beaucoup étaient des retraités) reste encore dans toutes les mémoires. (Matraquage et éborgnage sanglant sont les deux mamelles de la dictature.)
Est-ce que les jeunes restent trop passifs, non conscients des réalités du pays, manquant de vision lucide sur l'avenir ? Sont-ils trop influençables au lavage des cerveaux organisé par les médias mondialistes et progressistes ? Eux, qui devraient être les forces vives d'une révolution, au moins d'un changement de société et de gouvernance vampirique.
Faudra-t-il que nous attendions unes crise économique, financière, ravageuse et destructrice, une semi-guerre civile, tellement le pays est mal géré, pour réagir ?  A ce moment là, ne sera-t-il pas trop tard ? 
Souvenons-nous du Titanic, il a coulé corps et âmes, et l'orchestre a continué à jouer de la trompette et du violon jusqu'au bout. L'air que les musiciens jouaient n'était-il pas celui de « Tout va très bien Madame la Marquise ? »

Honky (montvives.canalblog)


19/06/2021
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