Quand Sarkozy peaufine son retour sur des mensonges.
Certes la situation de 2012 n'est en rien enviable. certes les difficultés s'amoncellent. Mais quand l'ex veut nous faire croire que tout s'écroule alors que lui avait accompli des miracles dans les années 2008-2010, il est bon de lui rappeler quelques chiffres.
Sur la croissance
2012 s'est soldée par une croissance nulle.
En 2008, la croissance était négative (-0,1%).
En 2009, la France connait la plus forte récession de l'après guerre (-3,1%).
En 2010, la croissance repasse dans le vert (+ 1,7%).
Sur les trois ans, le solde du PIB est nettement négatif, ce qui n'est pas le cas de 2012 où on est encore à zéro.
Sur le chômage
En 2012, le chômage a atteint un taux très élevé de 10,2%, selon les chiffres de l'INSEE, soit une progression de 212.000 chômeurs en un an.
Entre 2008 et 2010, le taux de chômage n'a jamais atteint les sommets d'aujourd'hui. Il partait de plus bas.
En 2008, le chômage commence à monter légèrement pour décoller en 2009 et redescendre légèrement en 2010.
Si on lisse sur les trois années, à cette époque, le nombre de chômeurs augmentait de 216.000 en moyenne par an, soit un peu plus que sur 2012.
Sur le déficit budgétaire
2012 s'est soldée par un déficit qui représente 4,5% du PIB et l'objectif de 3% pour 2013 semble hors de portée.
2008 : déficit de 3,3%
2009 : déficit de 7,5% (un record historique pour la France)
2010 : 7,1% (2eme pire performance française sur cet indicateur)
Même sans vouloir se présenter comme soutien inconditionnel de F. Hollande, force est de constater que les résultats étaient piètres sous Sarkozy, qu'il a laissé une ardoise bien salée, et que sa campagne de désinformation est bien indigne.
Qu'il garde donc le silence.