n nous avait promis un compteur intelligent, on aura un compteur espion et radiatif aux radiofréquences particulièrement polluantes et dangereuses pour notre santé, notre sécurité et notre vie privée.
La ficelle d’Enedis (ex EDRF) est grossière et c’est sur la désinformation et la couardise de nos politiques qu’a parié cette filiale d’EDF, mais aussi GRDF, pour développer le déploiement des compteurs Linky et Gazpar. C’est aussi avec un sens remarquable de la propagande que le début de la COP21 a été choisi comme point de départ officiel du lancement du Linky. Un des prétextes avancés pour ʺjustifierʺ ce programme dont un des objectifs serait l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau national (dont seulement 2,02% pour le solaire et l’éolien). (1)
Après une soi-disant période d’expérimentation lancée dans l’agglomération lyonnaise et la région de Tours (2010-2011), alors qu’aucune enquête sanitaire et sécuritaire n’a été effectuée à l’issue, ERDF/Enedis a transformé sa propagande, cette opération déplorable (2) en une opération réussie et aussitôt décidé du déploiement du compteur Linky.
En marche forcée, digne d’une dictature industrielle, ERDG/Enedis s’appuie sur une étude partiale de désinformation développée par le cabinet d’avocats Ravetto Associés, cabinet qui est en outre l’un des principaux conseils juridiques de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), laquelle oeuvre déjà depuis 2006 pour le déploiement en France des compteurs communicants.
Dans cette propagande magistralement orchestrée, Enedis, telle la Camorra, détourne les lois (tant françaises qu’européennes) à son avantage, faisant fallacieusement prévaloir les éléments supposés ʺpositifsʺ tout en occultant sciemment tous les éléments à charge qui pourraient la desservir ou donner des éléments de contestation à ses opposants.
C’est ce que fait par exemple Enedis en se gardant bien de faire savoir que l’Allemagne, où les énergies renouvelables sont immensément plus développées que chez nous, a renoncé à la généralisation de l’installation chez tous les usages des compteurs communicants (3). C’est ce type de désinformation et un certain ʺenfumageʺ qu’ERDF/Enedis (mais aussi GRDF) a parié pour nous convaincre d’accepter la mise en place de ces compteurs intrusifs et potentiellement dangereux.

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