Nucléaire: la lettre d'information de la Coordination antinucléaire du sud-est (France) du 23 décembre 2019


Voici les derniers billets du site de la Coordination antinucléaire du sud-est (France). Merci Jean !

 


 

 

Bonjour,

Voici les derniers billets du site de la Coordination antinucléaire du sud-est (France).
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3ème grande journée de manifestation dans le cadre de la grève générale reconductible lancée début décembre contre le plan gouvernemental de casse des régimes de retraites par répartition . Sur Avignon (Vaucluse) près de 10 000 manifestants ont défilé. Parmi eux : des militant-es antinucléaires de la région avec un slogan adapté à la situation nationale et locale  "nucléaire : quand ça pète, il n'y a plus de retraite"...
 

Des défauts de fabrication des crayons de "Mox"d'Orano/Areva viennent d'être découverts : les pastilles contiennent trop de plutonium et dans les crayons la réaction nucléaire est plus forte à certains endroits qu’à d’autres. Et 22 réacteurs nucléaires continuent à fonctionner en France avec des pastilles de Mox surdosées en plutonium et des crayons mal conçus générant des flux de neutrons non homogènes et donc encore plus risqués. Et ces défauts étaient connus de EDF depuis... 2016 !
 

 

Cruas-Meysse : Redémarrage chaotique et dangereux des réacteurs atomiques

Par Rédaction le dimanche 15 décembre 2019, 16:24 - Ardeche 
L'ASN couvre, comme à l'accoutumée, les activités nucléaires quelque soient les risques et fragilités des installations. L'autorité vient de donner son feu vert au redémarrage des réacteurs nucléaires de Cruas-Meysse mis à l'arrêt depuis le tremblement de terre qui a frappé la région le 11 novembre dernier. Mais rien ne se passe comme prévu. Les équipes qui pilotent la remise en route des réacteurs ne parviennent pas à garder le contrôle de la montée en puissance de la réaction en chaîne de chacun des réacteurs. Danger.
 

 

Fukushima: la décontamination en surface des sols n'a rien réglé

Par Rédaction le vendredi 13 décembre 2019, 16:52 - International 
La revue "Soil" de l'Union européenne des géosciences publie la synthèse scientifique des actions de "décontamination" en surface entrepris au Japon depuis le début de la catastrophe nucléaire de Fukushima-Daïchi sur plus de 9.000 kilomètres carrés, le territoire des 11 municipalités évacuées et celui plus vaste des 40 municipalités également touchées. Au terme de huit années l'enlèvement de la partie superficielle de la couche arable a coûté à l'Etat japonais déjà 24 milliards d'euros pour un résultat bien faible et l'accumulation de 20 millions de m3 de déchets supplémentaires radioactifs. On ne sort pas d'une catastrophe nucléaire.
 

 

10 décembre 2019 : toujours présent-es

Par Rédaction le mardi 10 décembre 2019, 19:52 - Vaucluse 
Dans la résistance aux projets gouvernementaux d'attaque tachérienne contre le bien commun et les retraites, les antinucléaires étaient encore dans la rue au coude à coude avec les salarié-es des secteur public et privé, des retraité-es, des étudiants, des chômeurs et précaires, des gilets jaunes,... Focus en image sur Avignon.
 

 
Incroyable! Le système de détection et de coupure sismique à la Socatri/Areva-Orano du Tricastin (Vaucluse) n'a jamais été rendu opérationnel depuis l’accident de Fukushima. Censé couper l’alimentation électrique de l’INB 138 en cas de séisme important et de prévenir l’apparition d’un incendie consécutif à un séisme c'est fortuitement que l'entreprise s'en est rendu compte fin octobre et n'en a averti l'ASN qu'un mois plus tard. 17 jours après le séisme qui a frappé non loin de là au Teil (Ardèche).
 

 
"Changeons le système, pas le climat", "urgence climatique, urgence sociale: même combat", "Quand le nucléaire pète la planète meurt"... Dimanche 8 décembre un peu partout dans le monde, et à Avignon (Vaucluse) des centaines et des milliers de citoyen-nes se sont retrouvés et ont défilé. Devant l'inertie complice des pouvoirs en place animés par leur logique productiviste et de prédation des ressources de la planète des citoyens relèvent la tête.
 

 
Ils ne reculent et ne reculeront devant rien. Alors que les pays européens tentent de fixer les règles d'une "finance verte", Bruno Le Maire - serviteur zélé de son patron Macron et des nucléaristes ayant noyauté l'Etat et les assemblées - veux faire bénéficier le nucléaire d'un label "énergie verte" et jouir ainsi d'avantages fiscaux au niveau européen. Les idéologues fanatiques de la destruction atomique et leurs relais politiciens pourrissent la planète et les esprits.
 

 
Les militants antinucléaires de Vaucluse et de Drôme ont pris leur place dans la grève générale inter-professionnelle et de convergence des luttes ce 5 Décembre. Avec leur propre objectif d'arrêt immédiat du crime atomique, ils ont fait la jonction entre revendication sociale et exigence de santé publique et de survie : "quand le nucléaire pète, il n'y a plus de retraite". Plus de 10 000 personnes ont manifesté dans la capitale de Vaucluse.
 

 
On en apprend plus sur les raisons obscures de la visite de Bruno Le Maire à Nur-Sultan au Kazakhstan le 30 juillet dernier. Le ministre français des Finances y était en service commandé pour le compte d'Orano/Areva. A l'issue de sa visite, le pouvoir Kazakh autorise par décret au bénéfice de la joint-venture KATCO (51% Orano/Areva)  la destruction d'une forêt protégée endémique menacée de "saxaoul" qui faisait l’objet d’une interdiction de coupe sur 366 hectares pour y permettre l’exploitation d'uranium nécessaire aux réacteurs nucléaires français et à la bombe atomique tricolore. Une destruction de l'environnement et des espèces protégées moyennant quelles contre-parties?
 

 
Ce samedi 30 novembre en début d'après-midi, près de 150 personnes se sont rassemblées devant la centrale nucléaire de Cruas pour exiger la fermeture des sites atomiques de Cruas-Meysse et du Tricastin, 19 jours après le tremblement de terre qui a frappé au Teil (Ardèche) et été ressenti jusqu'en Vaucluse. A ce rassemblement initié par "RECH", se sont joints les militant-es de la coordination antinucléaire du sud-est et du CAN84. Avec ceux et celles de l'Ardèche et de la Drôme ils ont affirmé l'urgence de l'arrêt immédiat du nucléaire sans aucune condition et définitivement.
 

 
Deux répliques du tremblement de terre du 11 novembre qui a frappé non loin des sites atomiques de Cruas (Ardèche) et Tricastin (Drôme-Vaucluse) ont eu lieu ces 13 novembre et 23 novembre. D'une magnitude de 2,2 et 2,8 sur l'échelle de Richter, ces répliques du plus important tremblement de terre depuis 20 ans en France, ont été ressenties non loin du Teil (Ardèche) et Montélimar (Drôme). L'IRSN a identifié la faille sismique des Cévennes à l'origine de ces séismes. Pas rassurant pour les sites atomiques.
 

 

+ de 1200  Flyers pour résister et se défendre contre le nucléaire

L'image est une arme contre le lobby de la mort. Dans cette rubrique, chaque semaine retrouvez des visuels pour la lutte contre les criminels de la destruction atomique. Visuels libre de droit, à utiliser sans modération, à faire circuler autour de soi, à reproduire en tout lieu et toute circonstance. Il y en a pour tous les goûts. Sucrés ou amers, clean ou sanguinaires mais tous dénonciateurs et outil pour agir. Pas pour dormir sur son poste informatique, pas pour se donner bonne conscience à bon compte. > Pour nous écrire : contact@coordination-antinucleaire-sudest.net
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23/12/2019
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