Naïade
De toutes ses nudités mon cœur s’était épris,
Par ses sourires blasphèmes , ses regards alanguis,
Par ses bras farandoles tissant de fils de soies
De doux liens sur mon corps prisonnier de ses lois.
Nul besoin de son corps quand son âme érotise
Les passions dévorantes que la mienne prophétise,
Au sacré de l’union nous tanguons sur les flots
D’une promesse qui nous lie dans ce monde échafaud
De ses charmes silencieux tout autant qu’invisibles,
Je suis épris bien plus que des plus prévisibles.
Il n’est rien de plus beau me semble-t-il sur Terre
Que mon rêve bien réel de son imaginaire…
Charles Robert