La France va mal, c'est peu de le dire. Mais aujourd'hui, se pose pour moi une angoissante question face à l'attitude de ce pouvoir et de son chef en premier lieu.

Plus la situation se dégrade, plus les violences de l'appareil répressif s'accentuent, moins ils semblent réagir...

Comment interpréter ce qui apparaît comme un entêtement quasi schizophrène, un refus obstiné de céder le moindre pouce de terrain, l'absence de volonté de discussion et de compromis ?

Plusieurs interprétation sont possibles et j'en découvre l'expression sur nombre de publications ou d'interventions sur les réseaux sociaux.

- Un président hors sol qui ne comprend pas ce qui se passe réellement, qui est incapable de réagir à une situation qu'il n'avait pas anticipée ?...

J'en doute. Il sait parfaitement ce qui se passe, il sait que sa popularité est sans doute à un niveau jamais atteint par aucun président français, il sait la colère qui monte, il sait les risques qu'il court lorsqu'il est en public, la débauche de forces de l'ordre à chacune de ses sorties en témoigne.

- Le pourrissement de la situation ? Résister, ne rien céder, ne rien négocier, poursuivre le bras de fer jusqu'à ce que les grévistes abandonnent, apparaître les biceps gonflés comme celui qui aura mis au pas les syndicats et aura su imposer cette politique néolibérale souhaitée par ceux qui l'ont installé au pouvoir à leur service...

Plausible, le tempérament de l'individu semble pouvoir le conduire vers pareil comportement pour apparaître comme le maître absolu des horloges.

- Mais il y a malheureusement une troisième hypothèse à laquelle je me rallierai à mon corps défendant.

Macron sait ce qui se passe et sait où il va. Il n'est pas là pour gouverner en agissant pour protéger les français et améliorer leur vie... Macron, et il l'a prouvé aux présidentielles, se fiche de la démocratie, des élections, de la vie politique, de la représentativité,  il n'a pas été installé pour ça !

Il est là pour briser ce pays et son tissus social, ses systèmes de protection des plus faibles, privatiser à tout va, éliminer l'état de tous les rouages, laissant tout ce qui est rentable à la voracité des capitalistes de tous pays.

Mais me direz-vous, quel avenir pour lui ? Soyez rassurés, il y aura toujours de belles places à offrir en remerciement dans les nouvelles entités ainsi créées sur les ruines de ce que fut la France.

Macron ne cède pas parce qu'il se fiche de ce qu'il adviendra après son passage. Un pays avec un état réduit à la portion congrue,  ne tenant plus que par des forces de l'ordre omniprésentes et prêtes à tout, un gouvernement uniquement là pour gérer le déploiement de milices en bleu en cas de tentative de rébellion de français qui auraient enfin compris. Et pour ce job, n'importe qui fera l'affaire, même La Pen !

Macron pourrit l'état, il n'est qu'à voir le nombre de ministre et députés lrem embarqués dans des affaires judiciaires, Macron pourrit l 'industrie française, Macron pourrit les arts, la culture, l'éducation, la justice, les transports, les gares, les aéroports, les barrages, la sécurité sociale, les routes, les universités, il ne restera rien après son passage.

Macron n'est pas un président, je le redis, il n'est qu'une marionnette dans les mains du capital. Les fils sont solides, ses mouvements sont limités mais sa mission est claire !

Donc, puisque Macron veut notre mort, puisqu'il ne changera rien dans sa volonté de détruire, il va falloir que les français en prennent conscience et se lancent dans la résistance.

En finir avec les bonnes vieilles méthodes de protestation, de toutes ces manifestations « bon enfant » qui amusent la galerie des bourgeois mais n'ébranlent en rien l'autoritarisme du pouvoir.

Macron a vascillé un temps, et ce sont les gilets jaunes qui ont créé ce malaise présidentiel. Il convient donc de réfléchir à ce qui pourrait dans ce mouvement être porteur d'espoir pour les années à venir.

Mais ça, c'est une autre histoire.