Latifa Ibn Ziaten appelle à ouvrir les "ghettos fermés" en France / et autres brèves
ue cela plaise ou non, cette femme qui porte le foulard m'inspire infiniment plus de respect que beaucoup d'autres qui n'en portent pas et donnent des leçons.
Quelques mots après le 13 novembre
uatre jours sans rien dire, sans rien écrire. Ce n’est pas que les mots ne me venaient pas, mais ils étaient en désordre, témoins d’un désarroi infini. L’esprit brouillé par le vacarme des médias en continu autant que par la violence de l’évènement. Comme si on entendait siffler les balles une à une, comme si on entendait les cris : impossible d’exprimer quoi que ce soit, ne pas avoir même le temps d’une larme. La fureur de l’attaque avait déclenché une colère infinie, inexprimable, animale, proprement insupportable.
Toutes ces vies fauchées en pleine rue, aux terrasses des bars et des restaurants, dans une salle de concert… Ces gens, jeunes pour la plupart, qui n’exprimaient que la soif de vivre, balayés, emportés par la folie meurtrière de malades mentaux que les frustrations, l’inculture et une religion dévoyée ont amenés à commettre l’indescriptible. Cette barbarie sans nom met la raison en échec. Impossible de voir dans pareils actes la moindre trace d’humanité, la moindre possibilité de garder espoir. Le ressenti est si violent que les mots que l’on couche nous paraissent à mille lieu de la réalité qu’ils voudraient décrire, exprimer, expliquer, dédramatiser.
Cette agression est au-delà de notre possibilité d’analyse, elle nous plonge dans le plus profond des désespoirs. Ces monstres font de notre monde un champ de ruines, leur trace ensanglantée nous prive d’avenir. Tout ce qui nous parait si normal, si ordinaire, si banal, toutes nos expressions de liberté et de plaisir, tout ce qui nous rend humains et joyeux, ils le balaient dans le bruit et la fureur de leurs ceintures d’explosifs.
Ils ont semé la terreur, nous nous relevons meurtris, impuissants à endiguer tant de chagrin.
Et ce malaise qui enfle, qui nous submerge, qui déborde. Malaise aussi, je l’ai compris, parce que le magnifique élan de solidarité exprimé par le monde entier était bien absent quand d’autres étaient fauchés ailleurs dans le monde.
Pourquoi ne nous sommes-nous pas sentis solidaires et compatissants quand les bombes ont explosé à Beyrouth, Sanaa, Damas, Bagdad, au Niger, au Nigeria, au Mali, partout où ces hordes monstrueuses exécutent et mutilent. Paris a reçu tant de soutiens, l’ailleurs meurt dans l’indifférence et le silence coupable des nations. Il y a là une profonde injustice qui trouble et attriste.
On est sans doute plus touché par ce qui se passe dans notre jardin, mais le chemin que prend l’humanité aujourd’hui nécessite que nous nous sentions tous solidaires, tous concernés, quel que soit notre lieu de vie. N’oublier, ne négliger personne, se sentir membres d’une même communauté que la folie meurtrière de quelques uns cherche à anéantir.
Nous savons maintenant que nous ne sommes nulle part en sécurité, que ceux qui sont sensés nous protéger le font bien mal, que nous n’avons d’autre solution que de nous unir et de ne rien céder de ce qui fait notre mode de vie.
Nous devons à tous ces morts de ne jamais les oublier et de ne jamais renoncer à ce que nous sommes.
es amis, Les derniers évènements ont montré un peuple volontaire, courageux, fraternel, attentif aux autres, altruiste, compatissant... La classe politique elle, comme à son habitude s'est montrée incapable de s'unir, d'agir pour le bien commun. Aujourd'hui, le spectacle donné à l'assemblée a été pitoyable. Honteux en plein deuil national... Mes amis, ces gens qui se veulent "la représentation nationale" ne représentent plus rien que leurs propres intérêts, leur soif de pouvoir, leur pré carré où ils peuvent s'engraisser sur notre dos. Cette bande d'incapables ne mérite pas les français, les français devraient rejeter massivement tous ces usurpateurs vulgaires. Ce sont je le redis des incapables dangereux. Dangereux car aveugles, sourds, et incapables de s'extraire de leur petit monde de privilégiés. L'image qu'a donnée la France est salie par le minable spectacle de ces agités sur les bans de l'assemblée. Ces gens sont notre honte, notre boulet. Nous les trainons à nos pieds depuis beaucoup trop d'années, il va falloir nous en débarrasser... Tout est à refonder, nous ne devons plus mettre nos destinées dans leurs mains.
« Mais Madame, c’est pas de ma faute. » Qu'un élève des quartiers nord de Marseille prononce cette phrase à son enseignante à propos des attentats de vendredi pose une question troublante non?
La France peut se targuer de posséder de sacrés intellectuels. Pour preuve: Frédéric Dabi patron de l'IFOP a dit à Paris Match: Ce qui se passe "peut renforcer le vote sanction mais ça pourrait l'atténuer"...Puis-je ajouter "et inversement?"
Au troisième jour de deuil National, la bourse de Paris progresse de plus de 2,7%... Même pas peur!...
Marseillaise chantée au stade de Wemblay... Quand on pense que les politiques français ne sont pas capables de faire ce que des supporters de foot parviennent à réaliser (respect, entente, solidarité)... Ça laisse rêveur...