La crise
Nous sommes en crise. Ou du moins, on nous sert la crise à toutes les sauces. « La crise » serait responsable de tous nos maux. Seulement voila, « la crise » ne s’exprime pas de la même façon pour tout le monde.
Malgré « la crise », on a vu émerger une classe de super-riches. Le nombre de grandes fortunes aurait doublé en 10 ans. Les 50 personnes les plus riches du monde gagnent plus que les 416 millions les plus pauvres. Les inégalités s’accroissent donc, même dans les pays les plus développés. Aux Etats-Unis comme en Europe, le revenu des plus pauvres a encore baissé. Si l’on considère les normes européennes, La France compterait 7 000 000 de pauvres.
Malgré « la crise », l’impact des activités humaines sur la planète n’a en rien baissé, bien au contraire. Pollutions en tous genres, réchauffement planétaire, recherche de nouvelles sources d’énergie toutes plus destructrices les unes que les autres. A terme, se pose la question de survie sur notre planète. Si nous continuons ainsi, à quelle date deviendra-t-elle inhabitable ?
Face à ces deux défis, pauvreté, dégradation de l’environnement, quelle est la réponse de nos gouvernants ? La croissance ! Tous aspirent au retour de « la croissance ». En d’autres termes, reprendre en l’accentuant la course en avant !
Est-ce vraiment la solution ? La consommation tous azimuts est-elle la seule issue que l’on nous propose ?
Qui pourrait croire que la croissance génère du bien être, du bonheur ? On a mis tant de soin à nous persuader que la consommation rend heureux, que nous avons fini par croire que c’est la seule issue pour sortir les pauvres de l’ornière. Si l’objectif est de doter tous les habitants de cette planète de toutes nos « babioles » dévoreuses d’énergie et de matière première, alors continuons.
Mais soyons d’ores et déjà conscients que cette façon d’être mène à très court terme dans le mur. D’autres civilisations avant nous qui se croyaient invulnérables ont connu une fin tragique pour n’avoir pas su ou pas voulu changer…