L'OLIGARCHIE TOTALITAIRE


D'après le livre de Hureaux Roland : « La grande démolition ».

Il était habituel il n’y a pas si longtemps de qualifier quelqu’un de «libéral et européen ». L’association de ces deux qualificatifs positifs allait presque de soi. Être ouvert sur l’Europe et par-delà, sur le monde – ne pas faire partie de ces nostalgiques à béret basque et baguette, roulant au mazout, clopant des gauloises, repliés sur le terroir – était une posture éminemment chic.

Les trente dernières années ont vu, en parallèle, se développer la perspective d’une gouvernance mondiale. Les directives européennes si souvent mises en cause par les peuples d’Europe, spécialement en France, ne sont pour la plupart que la mise en forme de directives extérieures, de l’OMC, de l’OMS, du FMI. Jacques Attali n’a-t-il pas dit tout haut que la crise du Covid était l’occasion de créer enfin un État mondial ? C’est aussi ce que dit le président du Forum de Davos, Klaus Schwab, qui ambitionne un « great reset », ce qui ne signifie nullement un changement de la direction prise par le monde au cours des trente dernières années, mais au contraire une accélération des tendances et une pression maximale sur la Pologne et la Hongrie pour qu’elles rentrent dans le rang et acceptent plus de supranationalité sur des sujets sensibles : immigration, mœurs, constitutifs de leur identité.

Dès avant l’épidémie actuelle, des instances anti-fake news, en d’autres termes de censure, s’étaient mises en place à tous les nivaux : à Bruxelles, dans les États nationaux, mais aussi privé : les hommes les plus riches du monde, patrons des Gafas, soutiens de l’ordre mondial, s’arrogent le droit de filtrer les messages de la presse : la quasi-unanimité des médias des deux côtés de l’Atlantique soutiennent l’idéologie mondialiste. Pourtant il ne peut y avoir une démocratie sans une presse non seulement libre mais plurielle. En France les grands patrons détiennent pratiquement tous les médias, les médias indépendants se comptent sur les doigts de la main, ils ont souvent trouvé refuge sur internet, via les réseaux sociaux, ultimes espaces de liberté.

Pendant ce temps, les tribunaux multiplient les procédures contre tout ce qui ne serait pas politiquement correct, c’est-à-dire qui n’irait pas dans le sens de la pensée dominante : en matière  d’ouverture à l’immigration, de féminisme (ou plutôt hyper féminisme), d’islamophobie, d’homophobie, de climat, de libre-échange, de restrictions de plus en plus prononcées de nos libertés, de droit à manifester (gilets jaunes durement réprimés, manifs sur la santé, les retraites, tenues en joue et fermement encadrées, sauf pour les Blackblocks, etc)

L’épidémie du Covid-19 s’est accompagnée d’un recul sans précédent des libertés à l’initiative de comités mondialisés qui imposent leur disciplines aux États et aux citoyens : les plans de confinement sont presque partout les mêmes, dans tous les pays.

La menace du réchauffement climatique sert aussi de moyen de pression sur les États, les entreprises et les individus, pour leur imposer une bureaucratie et une réglementation de plus en plus lourdes, provoquant la fragilité des industries classiques sans considération de la baisse de revenu et du chômage qui s'ensuivront (EDF, Nucléaire, etc.)

Malgré ces pressions quasi unanimes de l’ordre mondial contre les opinions divergentes, le suffrage universel a résisté au Royaume-Uni en imposant le Brexit. Les Anglais ont eu la chance de ne pas  "avoir eu droit" à des fraudes électorales. (Le patron de Facebook, l’homme le plus riche du monde s’était targué d’être celui qui désignerait le prochain président. On a vu le résultat aux USA).

Il est question de rendre obligatoire, selon le vœu de Bill Gates, deuxième fortune mondiale, la vaccination contre toutes sortes de maladies qui serait certifiée par une puce sous la peau. Qu'y aura-t-il d'autre dans cette puce, aujourd'hui ou demain ? On peut s'en inquiéter, l'intelligence artificielle faisant d'énormes progrès.

Le principe d’un enregistrement des faits et gestes de chacun, grâce à des caméras omniprésentes, conduisant à l’attribution d’une note globale de civisme conditionnant les droits de chacun fait son chemin (en Chine c'est déjà fait).

Les disciplines de confinement de plus en plus strictes au fur et à mesure que la pandémie recule, vont habituer les terriens à obéir aveuglement et à oublier ces libertés fondamentales qui constituaient le cœur de notre civilisation, même avant la Révolution française.

Autrement dit : à mesure que se profile une gouvernance mondiale, les libertés reculent partout. Cela n’est pas une coïncidence. Loin d’être libéral, le mondialisme est, de manière intrinsèque, antilibéral et synonyme d’une oppression croissante insidieuse.

Qui ne sait d’ailleurs que dans les hauts lieux où s’élabore la pensée politique mondiale : Trilatérale, club de Bilderberg, Forum de Davos, CFR, on planche depuis des années sur les nécessaires restrictions à apporter à la démocratie, toujours menacée selon ces gens, par le populisme (qui a bon dos), en vue d’une meilleure gouvernance de la planète ?

Le mondialisme est un – ennemi de la liberté, des Nations démocratiques à pouvoir s'autogérer et commercer en toute indépendance et avec qui elles veulent – ennemi de la liberté comme l'est à plus petite échelle le centralisme européen. Il faut que cela se sache et que cela soit dit partout car il en va de notre dignité d'hommes et de femmes libres. Ne parlons pas de fédéralisme européen car il y a belle lurette que l’Europe qui se construit est centralisée. Nous sommes en route vers la dictature d'abord européenne puis mondiale, en route vers un monstre totalitaire, ayant d'abord pour axe les Amériques et l'Europe. Longtemps il fut de bon ton de proclamer : « le monde sera un village », jolie image d'Épinal. Il serait plus approprié de dire : « le monde va devenir une prison, pour la plupart d'entre nous » 

 

Notre Jonnhy Halliday national mis à contribution avec sa chanson Le pénitencier :                Les portes du pénitencier bientôt vont se refermer et c'est là que je finirai ma vie comme d'autres gars l'ont finie .

 

Honky



29/12/2020
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