Haute trahison
Il y a un liquidateur en chef de nos richesses et en particulier de notre industrie. C'est notre président de la République qui n’aurait jamais dû être là où il est.
Rien qu'un exemple parmi beaucoup d'autres :
Emmanuel Macron, avait autorisé la vente d’Alstom. Cette vente a constitué une double déloyauté à l’encontre des intérêts de notre pays : d’abord, elle a consisté dans la cession d’une entreprise, de ses savoir-faire indispensables à notre souveraineté économique et militaire à un groupe étranger. Puis celui-ci n’a pas respecté ses engagements à l’égard des salariés, et du bassin d’emploi de Belfort. Alstom fabriquait les turbines de nos centrales nucléaires et de nos sous-marins atomiques. Désormais, il faudra compter sur une entreprise américaine ! pour assurer deux activités, l’une économique, l’autre militaire, vitales pour notre indépendance ! L’acquéreur d 'Alstom, General Electric, avait promis la création de 1.000 emplois. Nous en perdons 4.000. Les licences d’exploitation sont déposées en Suisse et le coût de leur usage dépasse le bénéfice de la production en France, ce qui réduit évidemment les recettes fiscales. Cette opération est un FIASCO, et celui-ci est signé Emmanuel Macron qui, secrétaire général adjoint de l’Élysée, avait commandé une étude sur cette cession pour 300.000 euros, sans en parler au ministre de l’époque, M. Montebourg, qui y était hostile, et sans en lui communiquer les résultats. Lorsqu’il a remplacé Montebourg, il a signé ! Mais interrogé par la commission d’enquête de l’Assemblée, ou devant l’ensemble des Français lors des débats en vue de l’élection présidentielle, il a « oublié » son rôle éminent dans cette affaire.
Macron est le modèle parfait de trois dérives actuelles qui coulent notre pays.
- C’est d’abord le délaissement de l’action au profit de la communication. Plus généralement, c’est le concept publicitaire creux de « start-up nation » qui s’avère une supercherie. Derrière la mise en scène, les réceptions et les déplacements tapageurs, entre 2017 et 2019, la France a reculé dans le classement des pays attractifs pour les « jeunes pousses innovantes », derrière l’Espagne !
– La seconde maladie française : l’occupation des pouvoirs par une « élite » mondialiste qui n’aime pas la France, fait carrière entre public et privé, assure pour elle-même une sécurité inaltérable tandis qu’avec cynisme, elle méprise la masse populaire, « les gens qui ne sont rien ». Macron est un modèle accompli de cette caste dont il est le dieu. Il s'est lui-même intronisé en se déclarant Jupiter... Un dieu païen ! Le symbole est clair... Énarque, banquier d’affaires, « socialiste » (rions un bon coup), il est déjà à l’Élysée sous Hollande et, en 2017, assure la continuité en « mieux »...
– Enfin, Macron est le représentant dans notre pays de ce que l'on appelle le capitalisme de connivence ou néolibéralisme sans frontières et sans freins, au lieu de demeurer dans un équilibre entre l’initiative privée fondée sur la concurrence loyale en économie et la recherche du bien commun des États-nations pour la politique. Ce néo libéralisme exacerbé et violent, brise les États, écrase ou manipule, achète les responsables politiques qui plient sous le poids de groupes privés souvent plus puissants que les nations, joue des disparités fiscales et sociales entre les pays, ravageant des pans entiers d'économies nationales, désorganisant les services publics, créant un chômage de masse, provoquant la misère de peuples entiers et le désarroi des citoyens.
En d'autres époques, 1789 jusqu'en 1950, ce genre d'attitude aurait été soumise à un comité populaire.
Honky