Données en lien avec un risque sismique relevés sur le parc nucléaire français
L’accident nucléaire de Fukushima a eu lieu à la suite d’un tremblement de terre au large du Japon et du tsunami qui en a découlé. Une partie de la France est en zone sismique et parmi ses 58 réacteurs nucléaires plusieurs sont susceptibles d’être touchés par un séisme, notamment dans le sud-est. Mercredi 21 novembre 2018, un tremblement de terre de magnitude 4,2 sur l’échelle de Richter a eu lieu dans l’Ain. La secousse aurait fait trembler maisons et mobiliers. Le séisme a été ressenti à Lyon et à Mâcon. Mais que se passerait-il pour les centrales nucléaires françaises si la terre tremblait ?
Une petite découverte lourde de conséquences et qui en dit long. 52 des 58 réacteurs nucléaire français sont concernés : la ventilation et la surveillance atmosphérique des bâtiments réacteurs ne seraient pas assurées en cas de séisme, rendant tout confinement de la radioactivité (...)
EDF a annoncé le 11 février 2019 une nouvelle anomalie sur ses réacteurs nucléaires : le circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) n’aurait pas résisté à un séisme. Embêtant pour un système qui assure le refroidissement de tous les matériels et fluides qui servent au fonctionnement et à la sauvegarde (...)
Nouvelle annonce d’EDF fin novembre 2018, la 3ème du genre en une semaine : les raccords des tuyauteries d’un système essentiel n’auraient pas résisté en cas de séisme. 28 réacteurs de 900 MWe répartis sur toute la France sont concernés.
Nouvelle anomalie générique déclarée le 23 novembre 2018 : en cas de séisme, des passerelles adjacentes aux bâtiments de 15 réacteurs s’effondreraient sur des équipements nécessaires au fonctionnement des générateurs de vapeur.
20 juin 2017 : EDF déclarait que 20 réacteurs nucléaires étaient concernés par un évènement significatif pour la sûreté. 20 novembre 2018 : ce sont en fait 44 réacteurs qui auraient pu perdre leur alimentation électrique en cas de séisme.
Une inspection réactive a eu lieu le 26 octobre 2018, après la découverte d’une sous-épaisseur sur un assemblage pompe-tuyauterie d’un circuit essentiel au refroidissement des équipements importants pour la sûreté du réacteur 2.
Nouvel évènement significatif pour la sûreté générique déclaré le 31 octobre 2018 : des modifications ont été faites sur des équipements de 8 réacteurs lors de leur 3ème visite décennale en "oubliant" de les rendre résistants aux séismes.
21 septembre 2018, EDF déclare une nouvelle anomalie générique : le circuit qui refroidit la ventilation des locaux électriques n’aurait pas résisté à un séisme. Surchauffe assurée sur 7 sites nucléaires, une trentaine de réacteurs concernés.
Nouvelle anomalie détectée sur le réacteur 2 de Paluel : le circuit de refroidissement à l’arrêt n’aurait pas résisté en cas de séisme. Cette fonction cruciale aurait été totalement perdue en raison de l’absence de supports des tuyauteries.
4 avril 2018
France : Tricastin : Perte du refroidissement de 2 réacteurs en cas de séisme
Après le risque d’inondation de tout le site nucléaire du Tricastin révélé à l’automne 2017, on apprend en avril 2018 qu’en cas de séisme, les réacteurs 2 et 4 auraient perdu leur source de refroidissement, à cause de supports de tuyaux trop (...)
On l’apprend le 4 avril 2018 : 6 autres réacteurs étaient concernés par la perte d’alimentation électrique en cas de séisme. Suite d’une longue série de révélations qui a débutée en juin 2017, pour un score de 30 réacteurs concernés sur (...)
EDF était au courant depuis 2015 mais on l’apprend en 2018 : en cas de séisme, il aurait été impossible de mettre à l’arrêt et de maintenir dans un état sûr les 2 réacteurs de Civaux et le réacteur 1 de Chooz.
Belleville 2, Cattenom 2, Nogent 1, Paluel 3 et Penly 1 : 5 réacteurs pour lesquels EDF a été incapable de démontrer que les groupes électrogènes de secours tiendront en cas de séismes, les vases d’expansion étant trop rouillés par manque (...)
Le 20 juin 2017, EDF annonçait un défaut d’ancrage des diesels de secours de 20 réacteurs. Après avoir annoncé en octobre que 4 autres réacteurs étaient aussi concernés, on apprend en janvier 2018 que les réacteurs 3 et 4 de Bugey le sont (...)
Le 9 novembre 2017, l’exploitant de la centrale de Paluel a déclaré un évènement significatif de niveau 2 : l’alimentation électrique de secours des réacteurs 1 et 2 ne tiendra pas en cas de séisme, pour cause de corrosion.
Le 20 juin 2017, EDF déclarait une anomalie concernant les 20 réacteurs de 1300 MWe : les ancrages des diesels ne tiendront pas en cas de séisme. L’exploitant vient de déclarer que des réacteurs de 900 MWe des 2 plus vieilles centrales sont aussi (...)
24 octobre 2017
France : Gravelines : Le circuit de refroidissement ne tiendra pas en cas de séisme
L’exploitant de la centrale vient de déclarer que les réacteurs 1, 3 et 5 pourraient perdre leur source de refroidissement en cas de séisme. Simplement parce que les tuyaux sont soutenus par des éléments qui sont mal fixés.
Le 11 octobre 2017, EDF a annoncé une anomalie générique de niveau 2 : les tuyauteries qui assurent l’apport en eau nécessaire au refroidissement des réacteurs ne tiendront pas en cas de séisme.
6 octobre 2017
France : Pourquoi Tricastin est à l’arrêt
En septembre 2017, coup de tonnerre : l’ASN impose la fermeture temporaire mais immédiate des 4 réacteurs nucléaires du site du Tricastin. Retours sur les évènements qui ont conduit à cette décision.
Le 27 septembre 2017, l’ASN a imposé à EDF la mise à l’arrêt provisoire des 4 réacteurs du Tricastin et des prescriptions à Areva pour ses usines. Une partie des digues qui protègent le site nucléaire des inondations ne tiendra pas en cas de (...)
Problème de sûreté de niveau 1 à Belleville : les tuyaux qui alimentent le site du réacteur 2 en cas d’incendie sont fait avec une épaisseur de métal trop fine. Résultat : ils ne pas étanches et ne résisteront pas en cas de séisme.
Le 20 juin 2017, un évènement significatif pour la sûreté a été déclaré au niveau 2 : en cas de séisme, les ancrages des diesels de secours ne tiendront pas. Près de la moitié des réacteurs français est concernée.
Les cinq centrales de palier P’4, Belleville, Cattenom, Golfech, Nogent et Penly, sont affectées par un problème d’ancrage des structures métalliques en cas de séisme. Le défaut affecte 12 réacteurs répartis sur tout le territoire.
Suite à la demande de l’ASN, quatre années ont été nécessaires à EDF pour établir la liste d’éléments "agresseurs" susceptibles d’empêcher des éléments importants pour la sûreté des réacteurs d’assurer leurs fonctions : des problèmes persistent et sont seulement aujourd’hui en cours de "résorption". D’autres (...)
Le rapport des conclusions du réexamen de sûreté du MIR, rendu en mars 2015, fait état de la non-tenue au séisme majoré de sécurité du pont de manutention équipant cette installation.
L’instruction liée au réexamen de sûreté de 2015, pour le MIR de Bugey, fait état de la non-tenue au séisme majoré de sécurité du pont de manutention équipant cette installation.
Entre les mois de juin et septembre 2015, EDF a détecté 4 fuites sur le circuit d’eau brute secourue du réacteur 2 de la centrale nucléaire du Bugey.
Le 12 novembre 2015, EDF a déclaré à l’ASN un événement relatif à la tenue du circuit de refroidissement intermédiaire (RRI) des réacteurs nucléaires de 900 MW en cas de séisme.
Le 21 juin 2013, la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a déclaré un évènement significatif pour la sûreté relatif à un défaut de serrage sur des robinets du circuit RCV ne permettant pas de garantir leur tenue au séisme.
En avril 2015, après une inspection de l’ASN, l’exploitant de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire a mis en évidence la concomitance, en 2013, de deux écarts vis-à-vis de la protection des équipements contre le risque sismique sur des circuits de (...)
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