Sous le titre "Dans la tête à Sarkozy", le journal "Valeurs actuelles" publie un article dans lequel on peut trouver cet édifiant passage:

"Quand on pense que le sujet du moment, c’est la traçabilité du bifteck. Tout le monde veut savoir s’il y a du cheval dans ce qu’on mange» et fier de lui, il rajoute: «Mais la traçabilité des enfants, qu’est-ce qu’on en fait ? C’est tout de même plus important. Avec leur mariage pour tous, la PMA, la GPA, bientôt ils vont se mettre à quatre pour avoir un enfant. Et le petit, plus tard, quand il demandera qui sont ses parents ? On lui répondra: désolé, il n’y a pas de traçabilité»... 

Il est certain que le ministre de l'intérieur qu'il a été rêvait sans doute de pareille "traçabilité" pour traquer les petits délinquants des grandes banlieues.

"Dans la tête à Sarkozy", que de brume, que d'ombre.

"Dans la tête à Sarkozy", apparemment pas de "valeurs actuelles". On frémit en pensant que cet homme aux raisonnements aussi tortueux a dirigé la France pendant 5 ans! 

"Dans la tête à Sarkozy", sans doute des envies de vengeance, de envies de retour sur le devant de la scène, lui dont l'orgueil a été si violemment blessé.

"Dans la tête à Sarkozy" comme aurait dit Coluche, "il y a un sacré bordel", 'je n'aimerais pas y habiter".

"Dans la tête à Sarkozy", le pire côtoie le pire encore. Cet homme est petit, petit dans sa tête, c'est sans doute pour cela qu'il y loge de si petites choses.

"Dans la tête à Sarkozy", puissions-nous y glisser juste un petit panneau avec écrit "En ce qui vous concerne, la traçabilité on s'en moque, pourvu qu'on ne vous retrouve jamais"!