Traduction d’un article d’un site hollandais.

De quoi relancer le débat qui fait encore rage en France!

Hydroxychloroquine efficace contre la corona

L'hydroxychloroquine, un agent antipaludique, donne des résultats nettement meilleurs que ce que l'on pensait chez les patients atteints de COVID-19 dans le service des soins infirmiers. Le risque de transfert à l'unité de soins intensifs est 53 % moins élevé que chez les patients qui n'ont pas reçu de traitement. C'est ce que montre une recherche rétrospective nationale menée auprès de 1064 patients. Jolanda Lammers et Paul Groeneveld, chercheurs et infectiologues internes à Isala, Zwolle, parlent d'un résultat surprenant.
Lorsque la pandémie COVID-19 a éclaté, il manquait des directives claires pour traiter le virus de manière adéquate. Dans certains hôpitaux néerlandais, on prescrivait aux patients de l'hydroxy-chloroquine, dans d'autres, on choisissait la chloroquine. L'efficacité de ces médicaments n'ayant pas été démontrée, certains médecins ont choisi de ne pas les prescrire.

Cette variation de la politique en matière de médicaments était une raison suffisante pour que Lammers et Groeneveld revoient les trois stratégies de traitement. Leur appel national à des collègues infectiologues pour partager les données des patients cliniques de COVID-19 a reçu un accueil remarquablement favorable. Pas moins de quatorze hôpitaux (généraux, cliniques, universitaires et à travers le pays) ont accepté de partager leurs données. Lors de l'épidémie de corona, tous les médecins sont restés les mains vides. C'est précisément parce que tout le monde veut le meilleur pour cette catégorie de patients que nous avons bénéficié d'une coopération à l'échelle nationale", selon les chercheurs.
Structure

Les données nécessaires ont été collectées au cours des mois d'avril et de mai. Elle concerne toutes les valeurs médicales pertinentes, telles que la température corporelle, les résultats de laboratoire, la quantité d'oxygène administrée, la stratégie de traitement, le temps de transfert aux soins intensifs et la mortalité. Toutes ces données ont été traitées par deux étudiants en médecine et analysées par le chercheur principal Richard Brohet.

En juin et juillet, Lammers et Groeneveld ont étudié les résultats et formulé des conclusions sur la base de ceux-ci. L'étude a maintenant été acceptée pour publication dans une revue scientifique. Tout d'abord, il apparaît qu'en moyenne 18 % des patients COVID-19 sont morts dans le service et 14 % ont été transférés aux soins intensifs. Lammers et Groeneveld concluent que l'hydroxychloroquine - contrairement aux rapports précédents - est effectivement efficace contre le virus COVID-19. Les patients traités à l'hydroxychloroquine se rendaient beaucoup moins souvent aux soins intensifs.

Ils espèrent que leurs remarquables résultats de recherche, désormais confirmés par des chercheurs américains, conduiront à une nouvelle stratégie de traitement nationale ou mondiale. En outre, ils plaident en faveur de recherches (prospectives) supplémentaires pour étayer leurs conclusions.


Lammers et Groeneveld ont réussi à terminer leurs recherches en très peu de temps. Nous avons travaillé jour et nuit pour compiler un manuscrit complet. C'était du sport de haut niveau", soulignent les chercheurs, qui sont fiers du résultat final. Leur motivation était et reste le patient. Nous aimerions apporter une contribution scientifique qui donne une orientation au traitement des patients atteints de COVID-19, surtout maintenant que la deuxième vague a commencé.

Ils n'ont pu mener à bien cette étude que grâce à la généreuse coopération de quatorze hôpitaux néerlandais*. Leur contribution et leurs réactions ont été inestimables. Le soutien de l'Académie Isala mérite également d'être mentionné. L'aide d'un chercheur et d'un statisticien était indispensable. Cette recherche est une réalisation commune".
Publication

L'article complet Early Hydroxychloroquine but not Chloroquine use reduces ICU admission in COVID-19 patients est disponible dans l'International Journal of Infectious Diseases.

*Hôpitaux participants : OLVG Amsterdam, BovenIJ hospital Amsterdam, Centre médical Jan van Goyen Amsterdam, Erasmus MC Rotterdam, Maasstad Hospital Rotterdam, UMC Groningen, Rijnstate Arnhem, Isala Zwolle, CWZ Nijmegen, Beatrix Hospital Gorinchem, Reinier de Graaf Delft, Adrz Goes, Rode Kruis Hospital Beverwijk.

Et cette page d'un site néerlandais datant de 2005 qui pose avouons-le pas mal de questions:

Donc, en 2005, on sait que la chloroquine est un puissant inhibiteur de l'infection au coronavirus et de sa diffusion...

15 ans plus tard, on a oublié ou que s'est-il passé pour que la vérité d'hier soit la polémique d'aujourd'hui?