Coronavirus: Ma revue du 14/05/2020. Qu'est-ce qui se dit sur les réseaux ?
Ma revue du 14/05/2020
Qu'est-ce qui se dit sur les réseaux ?
La bataille Hidalgo Veran fait rage. La première souhaite ouvrir les parcs et jardins, le second (Je n'ai pas écrit cecon) s'y oppose.
Nombreux s'indignent, expriment avec parfois des mots choisis leur incompréhension. En effet, l'éternel bon sens populaire demande pourquoi on peut s'entasser comme des poulets d'élevage dans les rames de la ligne 13, mais on ne pourrait pas aller faire une promenade dans un parc, en prenant certes des précautions élémentaires.
La réponse et probablement limpide : le métro, c'est pour le boulot, le boulot c'est pour le système et ceux qui en tirent profit.
Le jardin et le parc, c'est pour rendre la vie un peu plus supportable à eux qui sont enfermés depuis deux mois, qui ont sans doute peu de distraction à leur portée. Bref, le parc, c'est pour le plaisir, le festif, la joie. Et ça, on a l'impression que le gueux n'y a plus droit. Sa seule mission, bosser et rentrer chez lui.
Et moi je dis que cette vision des choses doit devenir insupportable, que nous devons nous rebeller, refuser, exiger que nos vies ne soient pas seulement rythmées par le marche ou crève.
Donc, alors que la France essaie tant bien que mal de gérer un déconfinement de tous les dangers, l'urgence pour larem et son fer de lance la mordeuse Avia est de faire passer la loi la plus liberticide de ces dernières années.
Il est vrai qu'il y a urgence, ça ne peut pas attendre, qui sait, ça permettrait peut-être au virus de se diffuser plus vite. Pour rester sérieux, car le sujet est grave, voilà donc une loi, qui vient d'être votée à l 'heure où j'écris, qui entend faire disparaître des plate-formes tous les messages haineux. Si on n'y prend pas garde, on pourrait être tenté de trouver ça en fait positif. Supprimer tout ce qui de près ou de loin stigmatise et sème la haine et la violence n'est pas le bienvenu... Mais nous savons bien que ce n'est pas là le véritable objectif. Il est bien question dans leur esprit, à terme, de faire disparaître tout message critique, opposé à la doctrine officielle, toute critique de larem et de ses adeptes, toute velléité de contestation et d'opposition. Qui viendra en effet décider de ce qui est violent, haineux, et doit disparaître ? La porte de l’arbitraire se trouve grand ouverte, et nous savons bien que toute liberté aujourd'hui bafouée ne sera plus retrouvée !
Et voilà ! Le gouvernement a trouvé l'idée de génie. Pour concrétiser l'amour de la nation reconnaissante à tous ceux qui sont allés au travail à leurs risques et périls, se sont épuisés à la tâche, Macron propose... une médaille et un défilé le 14 juillet. Fallait y penser ! Pareille marque de reconnaissance, comment ne pas en être ému.
Sérieusement, l'idée même d'une breloque pour des gens qui se sont mis en danger, qui y ont perdu la vie pour certains trop nombreux, ou plus souvent encore perdu illusions et désir de continuer dans ce métier dont ils ont vu l'écroulement, nous sommes à la limite du mépris.
Remarquez, plus tard, ils pourront regarder leur médaille après voir soit abandonné le métier soit été licenciés par ce système de santé que le pouvoir aura continué à détruire !
Cette initiative est proprement lamentable. Jeter un voile de métal jaune sur la mise à mort de ce qui faisait notre force, un système de santé qui permettait à chacun d'être soigné sans se ruiner, ne peut germer que dans l'esprit misérable de dirigeants méprisants, incompétents, tout dévoués au système!
Les médecins, infirmiers, lassés par les conditions de travail, le manque de reconnaissance et la violence de la crise se posent la question d’arrêter. Macron leur propose un miroir aux alouettes absurde pour exprimer une reconnaissance dont ils n'ont que faire en définitive car ils savent qu'elle leur est acquise dans la population.
Je ne vois personnellement qu'une seule marque de reconnaissance efficace et utile dans l'avenir, être avec eux dans la rue pour empêcher le dépeçage de l'hôpital, car, ne vous y trompez pas, si le virus nous abandonne à un moment, ils continueront à tous mettre à terre.