Casseurs instrumentalisés par la police: la preuve!
ombreux sont les français qui se posent des questions sur le maintien de l’ordre lors des manifestations, principalement sur le rôle des groupes de casseurs et l’attitude de la police à leur égard. Les évènements de samedi apportent un éclairage particulier. Vous avez certainement en tête cet incendie volontaire d’une voiture de police qui a indigné immédiatement l’exécutif et ses relais zélés les journalistes. Encore une exaction des gilets jaunes.
Mais une fois de plus, la réalité est tout autre !
On découvre aujourd’hui ( voir cet article complet) que le responsable est en fait un casseur connu des services de police (dixit Nunez ce matin sur franceinfo). Le gars est repéré (on aimerait savoir comment) en début d’après-midi vers 14h. Il va alors se livrer seul ou accompagné à une série invraisemblable d’exactions dans plusieurs secteurs de la ville. Il est apparemment suivi précisément durant tout ce temps, non seulement son itinéraire mais aussi tous ses gestes précis (jusqu’à remettre son marteau dans son sac). On est impressionné de voir comment un seul individu peut être repéré et suivi dans Paris pendant plusieurs heures… Il ne sera interpellé qu’après 17 h 30.
Et c’est là qu’on pose la question qui tue ! Pourquoi donc la police ne l’a pas arrêté beaucoup plus tôt?
Je sais, douter de nos représentants de l’ordre si dévoués, si utiles à la démocratie et à la République, c’est mal. Mais je m’y risque quand même. Quand un individu ou un groupe sont à ce point identifiés et repérés, commettant des délits majeurs, lorsqu’on a un tel déploiement de forces de l’ordre, qui peut croire qu’on ne les laisse pas opérer volontairement, certain qu’il y aura toujours un bénéfice à tirer de leurs exactions en les mettant notamment sur le dos du mouvement qu’on veut discréditer.
Maintenant, libre à vous de penser que l’individu courrait trop vite pour des crs si lourdement harnachés.
Mise à jour: 11/02/2019 12 h 35
Cet intéressant article de Régis de Castelnau:
Gilets jaunes et manipulations étatiques de la violence : une vieille histoire