Pour préparer les gentils français aux ordonnances pour la SNCF, le gouvernement fait aboyer les médias de ses copains. Et il y en a des roquets je vous l'assure... Pour leur ration de croquettes ils sont prêts à tout, surtout au pire!

La liberté de parole, c'est la liberté absolue de dire aux autres ce qu'éventuellement ils n'ont pas envie d'entendre, sans qu'ils ne tentent de nous en empêcher par quelque moyen que ce soit!

J'ai découvert que les internautes ne liraient qu'à peine 59% de ce qu'ils partagent sur les réseaux sociaux. 44% des américains ne s'informent que sur facebook. J'ai écrit ailleurs sur mon blog que nous étions devenus des zappeurs, des lecteurs de titres. Voila qui est confirmé. Le débat n'est donc plus possible puisqu'on ne va que vers ce qui nous convient et ne nous pousse à aucune remise en question.

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Les médias vont mal. Leur nombre diminue, le nombre de journalistes diminue, ils travaillent dans des médias majoritairement détenus par des milliardaires soutiens avérés du pouvoir. Ils n'informent plus, ils n'éduquent plus, il passent servilement les plats et diffusent ce qu'on leur permet de diffuser. Rajoutez à cela le fait que les gens pensent s'informer sur les réseaux dits "sociaux" et vous comprenez le marasme dans lequel nous nous enfonçons. Peuple sans racines, sans références, sans aucun moyen pour mettre en perspective, nous sommes mûrs pour la dictature, fut-elle "molle".

Un retard dans une gare, scandale, haro sur le service public qu'il faut donc réformer de toute urgence. Mais des milliers de voitures bloquées sur les autoroutes Vinci, personne ne propose de renationaliser... Ou au moins de faire payer les actionnaires!

Peut-être vous êtes-vous demandé pourquoi le réseau de Zuckerberg censurait les seins nus mais laissait passer les fausses nouvelles, même les plus atroces et ignobles.
J'ai peut-être un début de réponse qui vaut ce qu'il vaut: Les annonceurs sur le réseau Facebook sont représentatifs de la société américaine, pudibonde. Les images ainsi rejetées ne mobilisent que peu de monde, elles n'intéressent pas les dits annonceurs. Les fausses nouvelles, pour peu qu'il y ait un peu de sang, mobilisent les utilisateurs et sont relayées en grand nombre, générant un énorme trafic qui lui intéresse les annonceurs au premier chef.

Mais comment faire comprendre à un pays anesthésié que la casse de la SNCF n'est que le prélude à celle de la sécu, de l'école, des retraites, de ce qui reste des services publics pour une privatisation totale de tout ce qui est service public et à terme, la mort de l'état.

Oui, les cheminots sont des privilégiés. La preuve, les enfants des hauts fonctionnaires, des rentiers, des éditocrates et des parlementaires rêvent d'être embauchés à la SNCF.

La popularité de Macron s'effondre de 11 points mais elle augmente chez les partisans du FN. Ça ne gêne personne à LREM?

En plein débat sur la privatisation de la SNCF, on découvre que le Thalys ne desservira plus Lille car cette société privée se plaint d’un taux d’occupation de 25% et veux « optimiser son offre »! Des chiffres, des mots, des choix qui appartiennent au secteur privé. Voila ce qui nous attend les amis avec le projet Macron!