a première est parisienne: Qui pourrait m'expliquer comment une manifestation interdite et illégale de policiers a pu se dérouler sans la moindre contestation des autorités. Comment cette manifestation apolitique, spontanée, en dehors des organisations syndicales a pu se dérouler en compagnie des élus FN de l'assemblée Nationale. Aucune entrave donc, aucune sanction, aucune intervention de quelque force de l'ordre que ce soit bien entendu. Par contre, la petite manifestation qui voulait rendre hommage à Rémi Fraisse a été interdite et sévèrement réprimée. Deux poids, deux mesures... Un pouvoir faible avec les forts, impitoyable avec les faibles. C'est un choix... Mais il ne me plait guère.

a seconde concerne la "jungle de Calais". Je me demandais comment autant de journalistes pouvaient se presser pour filmer l'évacuation, les incendies provoqués par des réfugiés qui sacrifiaient ainsi à une tradition qui les amène à incendier un logis quand ils le quittent. Information ou voyeurisme malsain. Cette foule d'yeux et de caméras pour cet évènement artificiellement "gonflé" et porté à toutes les unes! Je ne puis m'empêcher de penser que ces zélés observateurs à deux pas de Paris, bien à l'abri pour saisir des images mille fois vues et diffusées ne se déplacent pas sur le terrain où d'autres incendies et d'autres violences, autrement impitoyables jettent ces malheureux sur les mers et les déserts avant qu'ils n'échouent chez nous. Moins nombreux à Raqqa, à Mossoul, dans les incendies géants des puits pétroliers et des mines de souffre. Mais là, ils feraient de l'information et ce n'est visiblement pas ce qu'on attend d'eux. C'est un choix... Mais il ne me plait guère.