Arrêtons-les tant que nous sommes encore vivants !
« On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade » affirme Buzyn aujourd'hui dans le journal Le Monde. Et d'ajouter : « Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. » Plus grave, elle affirme également : « Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Edouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein. »
Même si ces déclarations doivent être regardées avec la plus grande prudence, elles confirment ce que nombre d'entre nous pensent depuis quasiment le début de cette épidémie : Macron, Philippe et le directeur général de la santé savaient !
Ils savaient et ils n'ont rien fait, pire même, le 7 mars, Macron nous expliquait qu'il fallait continuer à vivre et aller au théâtre. Cette caste macronienne portée au pouvoir par défaut, nous la pensions incompétente, soumise aux lobbies, la voilà criminelle. Il faudra enquêter, demander des comptes et sanctionner.
Nous en sommes là, face à un exécutif politique qui s'est totalement discrédité, rendez-vous compte, une crise de cette violence gérée par un président sans courage, sans compassion, sans vision sur le long terme, uniquement dans la communication, le paraître, accompagné par une équipe de bras cassés. Qui pourrait en effet être rassuré de voir son avenir dépendre de gens comme le premier sinistre Philippe, un type incapable de gérer une ville de la taille du Havre sans l'endetter, un ministre de l'intérieur fêtard tout juste bon à exciter des hordes en uniformes contre les manifestants, Une Schiappa qui n'aurait jamais dû abandonner l'écriture de ses romans érotiques pour un habit de ministre trop grand pour elle, une porte parole qui n'est capable que de déverser des flots de contrevérités enrobées dans un verbiage souvent incompréhensible, bon moyen de dire tout et son contraire.
Comment ne pas penser qu'ils nous conduisent à la catastrophe, comment ne pas avoir envie de dire ça suffit, arrêtons-les tant que nous sommes encore vivants !