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Quelques propos du philosophe allemand Peter Sloterdijk sur l'Europe (Faire parler le ciel, ed.Payot) sur la Sainte Europe.

« Pour certains, l’Europe est sacrée, d’autres s’amusent de sa pesanteur et les futés (nos politiques, hauts fonctionnaires européens, oligarchie, bourgeoisie et consorts) ne s’intéressent de toute façon qu’à l’anus de l’âne d’où pleuvent les pièces d’or.

L’Europe est le complexe poly mythique par excellence, et même si elle manque de héros et de demi-dieux, les monstres ne sont pas loin.

Qu’est-ce que l’hydre à neuf têtes à côté du monstre de Bruxelles, dont les vingt-sept têtes, au lieu de cracher du feu, discutent les unes avec les autres et se triturent les méninges pour savoir comment traiter ces innombrables personnes qui croient au mythe européen plus que les gens raisonnables n'y croient eux-mêmes, ces personnes qui croient que c’est mieux ici que partout ailleurs? »

 


 

 

UNE CHANCE POUR LA FRANCE :

Désormais inclus dans le calcul du PIB par l’Insee, le trafic de stupéfiants génère 2,7 milliards d’euros en France, soit un peu plus de 0,1 point. Sur cette somme, un milliard d’euros sont générés par le trafic de cannabis et 800 millions d’euros par celui de cocaïne. Ces trafics illégaux représentent également plus de 20 000 emplois d’après l’INSEE.

Par les temps qui courent, 0,1 point de PIB ce n'est pas quantité négligeable, plus 0,4% en y ajoutant la prostitution quasi légale.

Le problème, c’est le manque de transparence : le trafic souterrain représenterait en fait 3-4% du PIB.

Pour palier à ce manque à gagner, la légalisation du crack serait une vraie piste pour doper notre économie ; cela ferait une rentrée d'argent considérable pour les impôts. C’est sans doute dans le tuyau après le cannabis… Une expérimentation est menée à Stalingrad, quartier des bobos à Paris, chez les bien pensants, qui ont jusque-là accepté cette économie florissante depuis une vingtaine d'année. L'expérience pourrait d'ailleurs s'étendre à de nombreux autres quartiers de Paris ainsi qu'à de multiples villes françaises.

Comme quoi on voit que de gros efforts sont faits pour doper l'économie française, avec cette industrie de la drogue créatrice de nombreux emplois : dealer-managers, chauffeurs qui transportent la marchandise, garagistes fournissant de grosses BMW noires aux jeunes chefs d'entreprises plein d'avenir, argent recyclé dans l'immobilier (hôtels, tourismes, etc), la banque, donc créations de postes d'employés dans le milieu des affaires et bancaire, un jour peut-être même cotation en bourses, médecins soignant les addictions, labos produisant des médicaments de substitution, etc.

Il est donc nécessaire que la justice ferme les yeux pour ne pas casser cette économie commerciale en pleine floraison, et ceci « quoiqu'il en coûte ».

 


 

 

LE NIVEAU DU PERSONNEL POLITIQUE FRANÇAIS BAISSE DRAMATIQUEMENT

Les déclarations insensées de personnalités politiques sont désormais monnaie courante, En voici quelques exemples :

Le 14 avril, un élu de Vincennes a demandé la suppression d'une subvention au Yacht Club de cette ville en fustigeant le caractère polluant de la navigation à voile...

Une élue importante de la majorité parisienne soutient le principe de réunions « non mixtes » (sic) et affirme que si « une femme blanche, un homme blanc » sont présents « on peut lui demander de se taire, dʼêtre spectateur ou spectatrice silencieux ».

Une maire de grande ville prétend que « l'aérien ne doit plus faire partie des rêves dʼenfant ».

Une ministre prône « des quartiers sans relous ».

Une ancienne ministre de lʼÉducation nationale, candidate aux élections régionales, sèche en ricanant quand elle est interrogée sur le chef-lieu dʼun département de sa propre région

Paroles irresponsables et folles de cette porte-parole du gouvernement qui assumait de « mentir pour protéger le président ».

Ce ministre désignant un adversaire politique comme « le candidat des gars qui fument des clopes et qui roulent au diesel »

Ces maires de grandes villes qui voulaient bannir, au prétexte dʼécologie, lʼun le Tour de France et lʼautre le sapin de Noël.

La parole absurde qui prolifère en politique nʼest sans doute que la partie visible de l'iceberg. Elle reflète une chute générale du niveau intellectuel des politiques - avec des exceptions bien entendu, hélas trop rares.

Paroles de tel autre qui voit dans la colonisation algérienne  « un crime contre l'humanité.... une vraie barbarie », et ne voit dans Napoléon qu'un esclavagiste, montrant  ainsi son inculture et sa méconnaissance de l'histoire de France.

 

Les nouvelles générations de politiques sont globalement LE PRODUIT DU VERTIGINEUX DÉCLIN SCOLAIRE FRANÇAIS confirmé par de nombreuses études.

Selon les travaux du ministère de lʼÉducation nationale, le niveau dʼorthographe de cesse de sʼeffondrer : 10,6 fautes pour une dictée en 1987, mais 17,9 fautes en 2015 à la même dictée. On n'ose plus consulter les statistiques de 2021...

Dʼaprès le classement Timss de 2019, les élèves français se classent derniers de lʼUnion européenne en mathématique et avant-dernier dans lʼOCDE (devant le Chili).

Selon le classement Pisa, les jeunes Français ne sont que 23e en lecture et compréhension de texte.

Enfin, en histoire-géographie, c'est le naufrage.

Dʼaprès lʼÉducation nationale, le pourcentage des élèves de faible niveau est passé de 15 à 21 % entre 2006 et 2012, et celui des élèves de niveau élevé de 10 à 6 %.

Tel est le fruit dʼune évolution, sans doute beaucoup plus ancienne, dominée par lʼidéologie du nivellement par le bas, par l'angélisme pédagogique où les meilleurs devaient entraîner dans leur sillage les moins bons.

Baccalauréat bradé quʼobtiennent plus de 90 % des candidats qui n'est plus qu'un vulgaire bout de papier constatant la fin des études secondaires. Et dire ce diplôme ouvre les portes de l'université !

Les politiques actuels – du moins beaucoup dʼentre eux - sont les enfants de cette faillite de plusieurs décennies. Le monde politique est probablement encore plus touché que la moyenne par le déclin intellectuel. La dévalorisation accélérée de la politique dans lʼopinion (80 % des Français en ont une image négative selon lʼenquête annuelle de Cevipof) a sans doute pour effet dʼen détourner les éléments les plus talentueux, plus enclins à se diriger vers le monde de lʼentreprise ou les carrières scientifiques, médicales.
 

Bien entendu, sous la IIIe République, le niveau scolaire des élus nationaux ou locaux nʼatteignait pas des sommets, Cependant, la vie démocratique sʼancrait en général dans le respect dʼun certain bon sens. Et surtout, la vocation politique venait aux meilleurs éléments de générations qui ont su former dʼauthentiques hommes dʼÉtat : grands avocats à la culture historique et littéraire encyclopédique tels Millerand ou Poincaré ; agrégés de lettres, de philosophie ou dʼhistoire comme Jaurès et Herriot ; hommes de plume tels Clemenceau (médecin et journaliste) ou haut fonctionnaire et éditorialiste, comme Léon Blum. Or aujourd’hui, où que lʼon se tourne, du plus bas au plus haut niveau de la hiérarchie politique, et en dehors de quelques exceptions, sévissent la médiocrité intellectuelle - mal dissimulée sous le voile de postures prétentieuses - et son corollaire, le conformisme ainsi que la faiblesse de caractère.

Ce phénomène transparaît à travers la chasse obsessionnelle livrée à tout ce qui pourrait amener à la performance intellectuelle : suppression du concours dʼentrée à Science Po, éradication de la culture générale dans les concours administratifs ; souvenez-vous : « La princesse de Clèves » inutile !« L’autre jour, je m’amusais, on s’amuse comme on peut, à regarder le programme du concours d’attaché d’administration. Un sadique ou un imbécile, choisissez, avait mis dans le programme d’interroger les concurrents sur “La Princesse de Clèves” (Sarkozy) Chef-d’œuvre de subtilité, premier roman moderne, roman qui a ouvert la voie à tous les autres.

Certes, il n’est nul besoin d’avoir lu « La Princesse de Clèves » pour faire un bon agent public. Mais pourquoi tourner en dérision les enseignants qui essaient de faire passer aux jeunes générations un texte capital de la littérature française, qui a fait vibrer et réfléchir tant d’hommes et de femmes, de Voltaire à Camus, en passant par des millions d’anonymes ? N'oublions pas que la France est malgré tout une nation de grands écrivains et d'érudits. Et c'est une tradition fort honorable.
 

Dʼautres choix politiques récents dans le contexte de la crise sanitaire du Covid témoignent de cet effondrement intellectuel, par exemple la fermeture administrative des librairies pendant les deux premiers confinements, au prétexte que le livre ne serait pas un produit essentiel, de même que le bannissement des musées et des théâtres alors que les transports publics, qui impliquent une promiscuité au moins équivalente, demeurent autorisés. Nombre dʼinterdits bureaucratiques défient le bon sens à lʼimage de la liste des produits non essentiels qui inclut les vêtements (alors que les ventes de tabac sont autorisées) ou bien le principe du couvre-feu à 18 heures comme si le virus ne circulait que le soir.

LʼAbsurdistan est aussi le fruit dʼun vertigineux déclin intellectuel.

Sources : Maxime Tandonnet (historien)

 


 

 

UNE NOUVELLE MALADIE : L'ÉCOLOPATHIE . (VERT OUI, VERT CRIARD NON !)

Nous manquons de moyens dans les services publics, comme les hôpitaux (quoique là aussi, il y a gabegie avec un service administratif hospitalier dépassant les 50%). Bref, en règle générale les services publics se portent mal.

Mais l’État français préfère plutôt dépenser 21 millions d’euros pour… apprendre aux enfants à faire du vélo à l’école… (exit papa qui apprend à faire du vélo à sa progéniture) Une mesure essentielle pour Barbara Pompili, qui semble bien connaître les priorités des Français. Rappelons, au passage, que l’État n’a investi que 17 millions d'euros dans la recherche pour trouver un vaccin contre le Covid.

Encore un gaspillage donc.

L’État semble vouloir prendre prend en charge l’individu dès la naissance (multitude de vaccins obligatoires dès la naissance, par exemple) se substituant encore aux parents, pour en faire un bon citoyen sain, écolo, obéissant, décervelé, attendant tout de l'État Providence. Cette « rééducation » à grande échelle est malsaine et dangereuse. Elle vise à remplacer les individus libres et responsables par des moutons (que l'on tondra au fur et à mesure de leur existence)

L'État moderne se construit sur une imposture, il nous donne une sécurité trompeuse en échange de notre obéissance.

À méditer : « L'obéissance sans discernement, c'est la mort. Chaque instant dans lequel l'homme se soumet à une volonté étrangère nocive est un instant retranché de sa vie »

Alexandra David-Néel

 


 

 

MACRON LE BON SAMARITAIN

À l’occasion du sommet social européen qui s'est tenu à Porto, Macron en direct sur BFM est content. Oublié, les retards à l’allumage de la France en matière de vaccination, ce fut le fait de l’Union européenne. Une Europe dont il faut louer la lenteur, car elle profita aux... autres !
Explication de notre Saint homme : « Pourquoi on a été plus lents que d’autres ? Parce qu’on a tout de suite été ouverts », affirme-t-il.

 

« Sur les 400 millions de vaccins produits par l’Europe depuis le début de la crise, nous en avons exporté 200 millions.» Nous fûmes d’une bonté !
« Quand on a comparé les Britanniques et l’Europe en disant “Regardez les Britanniques, ils vont beaucoup plus vite”, c’est parce que nous étions ouverts et que nous n’avons pas procédé comme les Américains qui ont gardé pour eux-mêmes tout ce qu’ils ont produit au début. »

Ce gouvernement américain qui eut le culot de se préoccuper d’abord de la santé de ses concitoyens... Quelle mentalité ! Quel égoïsme !
« Nous avons été plus généreux que les autres réunis », se félicite Emmanuel Macron. « Si je compare l’Union européenne, les Britanniques, les Américains, nous sommes, de loin, ceux qui avons le plus exporté de doses produites sur notre continent. »

La défaite, l'absence de vaccins pour les Français, est ici vantée pour son efficacité à faire gagner les autres. La Bérézina en chantant ! Les Français morts à cause du manque de vaccins doivent dire merci à Macron car ils sont morts en odeur de sainteté en libérant des vaccins, en se sacrifiant et en sauvant des Africains ou des inconnus d'autres pays. En toute impudeur (ou inconscience), Emmanuel Macron fait l’éloge de cette générosité mondialiste qui freina la campagne de vaccination dans les pays européens et en particulier en France. En fait ce n'était pas du retard, les vaccins, c'était de la générosité. Hélas, il manque toujours ces vaccins. Faut-il encore s'adresser à Macronus Impératus en s'écriant : et en se frappant la poitrine : « Ceux qui vont mourir te saluent, Ô César ».

La stupéfaction passée, mes yeux finalement rentrés dans leurs orbites, j'ai commencé a respirer à nouveau plus calmement et je me suis interrogé, toujours, bien sûr, en contrôlant mes inspirations et expirations dans un grand effort de concentration.. Une telle logique, me dis-je, dénote des circonvolutions intellectuelles d'un adolescent qui pris les doigts dans le pot de  confiture, développe pour sa mère un discours biaiseux, fuyant et louvoyant dans l'unique but d'échapper à la vindicte et au châtiment de sa maman.
Bien sûr je ne parlerai pas ici de notre vénéré empereur. Mais d'une façon générale et philosophique, est-il possible que certains êtres soient possédés par un cynisme monumental, une amoralité hors du commun, qui amènent à un foutage de gueule phénoménal, invraisemblable et prennent autrui pour des idiots finis ou alors à l'inverse sont-ils atteint d'une si gigantesque bêtise qu'elle en devient divine, un peu comme dans « Bouvard et Pécuchet » de l'illustre Flaubert, où la constance forcenée dans la stupidité atteint les bords insoupçonnés du sublime et de l'infini...

Faisons-nous plaisir avec cette pensée de Mario Vargas Liosa: « L'imbécillité me semble respectable si elle est génétique, héritée, pas si elle vient d'un choix, d'une prise de position délibérée . »  

Ajoutons une autre citation, consolatrice pour les hommes de bonne volonté :
« A quoi servirait l'intelligence si l'imbécillité n'existait pas » Pierre Dac.

Honky.

 

 

 

 

 



13/05/2021
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