USA: Quand les études ruinent les étudiants.
L’histoire de Greg Dube, étudiant américain, fraîchement diplômé de l’Université Northeastern, est exemplaire des dérives du système libéral.
Son problème ? Pour pouvoir poursuivre ses études et accéder au diplôme tant convoité, il a du contracter des emprunts pour financer ses 5 ans d’études. 20 000 dollars, dont 10 000 prêtés par l’état fédéral au taux de 3,4% tout de même, le reste auprès de banques privées ? Et là, le taux est monté à plus de 9%.
Il a commencé à rembourser les intérêts de ses prêts pendant ses études. Aujourd’hui, 6 mois après la fin de ses études, il commence à régler le capital. Pendant les 20 prochaines années, il devra rembourser l’argent qui lui a permis d’obtenir son diplôme.
Le problème, c’est qu’il n’a toujours pas de « job » et que son entrée dans la vie active se fait sous le signe d’un stress maximum. Selon la Réserve fédérale de New York, 15% de la dette étudiante est constituée d'emprunts à des banques, ni garantis ni subventionnés par l'État fédéral. Les étudiants y ont recours quand les conditions ou plafonds des prêts publics ne suffisent pas.
C’est en fait toute une vie d’adulte qui démarre sous le signe de la dette et de la difficulté. Que tous ceux qui ne voient pas dans les tentatives actuelles pour conduire notre société vers ce modèle ultralibéral y réfléchissent à deux fois. Si c’est l’avenir qu’ils veulent pour leurs enfants qu’ils le disent. Dans le cas contraire, qu’ils se réveillent avant qu’il ne soit trop tard.