Une 16/01/2018
La mort des services publics, c'est notre mort!
e l'ai écrit à plusieurs reprises, l'oligarchie, grâce à son zélé porte flambeau élyséen est en train de détruire les services publics de ce pays pièce à pièce, méthodiquement, froidement, obstinément. Mais, pourquoi tant de haine?
Cette obstination pousse à en chercher les raisons. Un début de réponse se fait jour si on considère les services visés en tout premier lieu. Santé et éducation. Ces deux services, vrais piliers de notre République sont dans le collimateur. La ou les raisons? Un vice rédhibitoire pour les fanatiques du néolibéralisme: ce sont des services accessibles à tous, et qui ne rapportent aucun centime à aucun actionnaire. Un gisement de dividendes qui échappe à la voracité des libéraux.
Et dans ces deux services, ça va mal! Les services de santé s'effondrent, les personnels sont en souffrance, l'Education Nationale est accusée de tous les mots, en sous effectif chronique, terrain de jeu de tous les apprentis sorciers, théoriciens inutiles et aventureux en cour auprès de ministres incompétents.
La stratégie est limpide: On sous-équipe, on sous-paie, les choses se dégradent et ensuite le système a beau jeux de proposer une alternative libérale à ce qui a échoué. La manœuvre est grossière, mais elle fonctionne: dans l'indifférence la plus totale, et là est le drame. Les principaux intéressés, les plus fragiles, les moins aisés se rendront compte, mais trop tard, que le service public est le seul patrimoine des français les moins favorisés.
Avant qu'il ne soit trop tard, il faudrait que chacun réalise l'entreprise de déstabilisation qui est en cours et exprime son opposition.
Mais ça, c'est une autre histoire.