L’alternance est probablement la plus grosse supercherie trouvée par le système. Sous l’habillage démocratique se cache en effet le cynisme du système. Gauche-droite et inversement, ce ne sont que péripéties destinées à occuper l’espace et le temps en laissant croire aux citoyens qu’ils ont une prise sur les évènements par le choix de leurs représentants. Mais le jeu est truqué car les représentants qui lui sont proposés sont tous issus de la mêle « caste » possédante et n’ont comme horizon que celui de préserver et faire fructifier leurs avantages. La démocratie représentative n’est pas la démocratie. Dans la mesure où le peuple délègue sa souveraineté, il ne décide plus ! L’élu fait partie du sérail, et le peuple il s’en moque, ou bien alors, et c’est le cas des partis extrémistes, il s’appuie sur une apparente critique du système pour mieux l’utiliser à ses fins.

Il faudrait que les citoyens prennent conscience que leur vote ne change rien. Sous des vernis idéologiques différents, c’est la même doctrine qui prévaut, c’est la même oppression qui s’exerce. Les politiques sont aux ordres de grands financiers qui utilisent leur appétit de pouvoir et leur égo surdimensionné pour en faire de zélés serviteurs. Les prétendus conflits d’idées ne sont en fait que des combats de coqs, entre postulants aux pus « hautes fonctions ». Nous avons dans l’ombre les marionnettistes, et sur le devant de la scène leurs pantins animés dont le but est de nous faire croire au père Noël.

Il faut que nous cessions de croire à cette illusion démocratique, de croire que notre vote a un quelconque pouvoir, et commencer à construire dès aujourd’hui des alternatives hors de ce système. Nous n’avons plus rien à attendre du politique, nous devons remettre l’humain au centre du système.