Mes musiques (page 7)
Sultans of Swing, Miguel Montalban
I muvrini - Dans la main de la terre
Ce n’est pas un adieu c’est juste un au revoir
Nos internationales battront toujours l’espoir
Et si nos frères tombent nous chanterons leur mémoire
Et si c’est sous les bombes que s’écrit notre histoire
Nous resserrerons nos rangs nous planterons nos croix
Nous combattrons les vents toi qui nous combattra
Comme un oiseau blessé dans la nuit volera
Mon oiseau liberté qui repart au combat
S’il faut mourir d’amour mourir de liberté
Partir comme un oiseau qui s’en est envolé
Alors oui que je meurs comme un drapeau dressé
Une rose tendue face aux fusils pointés
Une rose en martyr pour nos humanités
Juste un bouquet d’amour pour nos amis tombés
Qui n’ont oui que leur fleur à offrir au bûcher
Qu’une fleur à leur tendre à ces fusils pointés
Que se lèvent tous ceux qui ont le même dieu sur terre
Puisque le dieu des dieux oui c’est d’aimer son frère
Quelle que soit la douleur des blessures de nos âmes
De mon pays qui pleure quand on touche à la flamme
Quels que soient les cimetières enfants de notre patrie
La force des lumières tire plus loin qu’un fusil
Mon pays des lumières il est l’heure de s’unir
Ton drapeau triste France il est l’heure de brandir
Que flotte pour toujours de ce vendredi noir
Mon pays liberté le drapeau de l’espoir
Un jour l’oiseau m’a dit comme un souffle printemps
Qu’un jour prochain oui sur la terre de nos enfants
Il n’y aura plus la guerre il n’y aura plus le sang
Y’aura plus ces misères qui nous cernent à tous vents
Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils
Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies
Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau infini
Il repart au combat sous le ciel de novembre
La lumière renaîtra pour de meilleurs septembres
Il repart au combat face à l’ombre des nues
Il repart au combat contre la triste vie
Il vole sur les plaines il s’en va triste plume
Sous le chant de nos peines sous le chant de la lune
Au vent soufflant les terres qu’on martèle à l’enclume
Nous chantons nos prières pour que la nuit s’allume
Chante avec moi frangin pour notre mère la terre
Qu’ici-bas il n’est rien qui ne fasse lumière
Nous sommes tous en chemin vers l’obscur ou le clair
Et perdus dans l’écrin de notre mère la terre
Envolés sur le dos de l’oiseau liberté
Emportés par les crocs de la haine incarnée
Si nous sommes cernés par tous les terrorismes
Ceux du sang de la haine ou ceux de nos fascismes
S’il faut plus qu’une armée pour protéger nos libres
On ne combat jamais mieux qu’en ouvrant des livres
Pour ceux-là fusillés qui pour l’éternité
Resteront le symbole de notre liberté
Nous chantons nos prières
Nous chantons pour la terre
Nous chantons la lumière contre l’obscurité
Tous les peuples du monde pour lever liberté
Quelles que soient les prières pour ne pas oublier
Mains tendues à leurs frères contre fusils pointés
Que nous sommes sur la terre tous frères d’humanité
Nous sommes fils des Ardennes
Nous sommes fils de Provence
Puis jusqu’aux Aquitaines
Nous sommes la France
Nous sommes pays du libre pays des tolérances
Face à l’assassin nous offrons l’innocence
De l’oiseau liberté face aux horreurs mitrailles
Nous ne quitterons jamais oui le champ de bataille. Nous n’avons qu’un seul dieu c’est la vie sur Terre
Nous n’avons qu’un seul dieu c’est d’aimer son frère
Mon oiseau liberté ne craint pas les fusils
Il ne craint pas les balles de toutes tyrannies. Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau l’infini
Et même s’il s’envole tué par l’infamie
Renaîtra de ses cendres mon oiseau l’infini
"Il est pas beur ou maghrébin
Pas pakistanais ni indien
Mon terroriste
L’est pas sans-papier basané
L’est pas non plus nord-irlandais
Mon terroriste
Il est pas sud-américain
L’est pas de Barbès ou de Pantin
Mon terroriste
Il est plutôt vachement français
Du genre courtier costume banquier
Mon terroriste
Non c’est pas l’ouvrier qui pend
Son patron par les pieds pendants
Mon terroriste
Qu’y’en aura deux mille au chômage
Leurs vingt ans d’usine en bagage
Mon terroriste
L'est pas né dans les HLM
Dans l’insalubrité humaine
Mon terroriste
Y vient plutôt des parisiennes
Des insalubrités mondaines
Mon terroriste
L’est pas gréviste manifestant
L’est pas contre le dieu l’argent
Mon terroriste
L’est pas paysan du Larzac
Brûle pas les macdos des bigmacs
Mon terroriste
J’crois pas qui paie souvent le loyer
Y’a pas l’huissier qui vient frapper
Chez mon terroriste
Si c’est l’Elysée son quartier
Puisque la France aime bien voter
Pour des terroristes
Il est pas solidaire cubain
L’est pas anarchiste algérien
Le terroriste
L’est pas de la réserve des Indiens
L’est pas fils du Che argentin
Le terroriste
Il est plutôt sur les plateaux
À faire sa pute pour les blaireaux
Mon terroriste
J’crois pas qui paie beaucoup d’impôts
Y crèche en Suisse ou Monaco
Mon terroriste
Il est pas du peuple gitan
L’est pas roumain le président
Des terroristes
C’est pas les sans dents sans boulot
Les sans-abris pas les clodos
Le terroriste
Il est pas bouddhiste au Népal
Non y s’balade pas en sandales
Mon terroriste
Avec son sourire de cercueil
Non crois-moi qu’il a pas la gueule
D’un terroriste
Non c’est pas mes bars de blédards
C’est pas d’ceux-là dans les mitards
Mon terroriste
Oh non mon ami tu peux croire
Oui qu’il a jamais vu d’parloir
Le terroriste
Y bosse plutôt dans les médias
Roi de la propagadancia
Le terroriste
Y taille des pipes à la finance
J’crois qu’il est plutôt roi de la France
Le terroriste
À chaque gamin qu’on fait sur terre
Chaque respiration mon frère
Leur terrorisme
Moi j’le sens comme une cartouchière
Chaque fin de mois dans mon salaire
Le terrorisme
C’est pas l’attentat dans l’métro
C’est l’attentat dans ton cerveau
Leur terrorisme
Nos humanités mises à mort
La pornocratie à tous bords
Qui m’terrorise
Alors à quand dis-moi mon frère
Nous monterons pour tuer les pères
Du terrorisme
Pour leur apprendre
les bonnes manières
Puisqu’en argent sont les cuillères
Du terrorisme
Puisqu’après tout, on est tous frères
Pour leur apprendre un peu la terre
Des humanismes
La guillotine au ministère
Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme
La guillotine au ministère Puisqu’il paraît faut faire la guerre
Au terrorisme."