Manifestation anti gaz de schiste de Toulouse
Une info de Jean Luc
Bonjour à tous,
250 personnes,
Venues de l’ensemble des départements du Sud de le France.
Aucune intervention des politiques ( malgrè la présence entre autre de Joly, Bové et de nombreux élus de tous bords...), c’était prévu …
Présence des principales assos anti gaz de schiste du sud de la France.
Pour le Lot présence d’une trentaine de personnes connues ( peut être d’autres étaient présentes…),
Bonjour à tous,
Jean-Luc Vialard Vigilance citoyenne GDS 46 ; Réseau Zéro Nucléaire
Comme tous les constituants de la croûte terrestre, les gisements d’hydrocarbures contiennent des radionucléides naturels, comprenant principalement l’uranium 238 et ses descendants (dont le radium 226 et le radon 222), le thorium 232 et ses descendants (dont le radium 228), ainsi que le potassium 40.
La teneur en radionucléides des gisements d’hydrocarbures est variable, mais peut parfois être très élevée, lorsque des conditions physico-chimiques particulières ont favorisé la précipitation ou l’absorption, dans les roches en formation, de l’uranium et/ou du thorium contenus notamment dans les eaux.
Le processus d’extraction peut favoriser le transfert et la concentration des radionucléides contenus dans la formation exploitée, et en particulier du radium 226 dont l’activité volumique est souvent élevée dans les eaux d’origine des gisements.
Les principaux phénomènes de pollution radioactive engendrés par l’exploitation des gisements sont :
1.La présence de Radium dans le tartre des canalisations.
2. La contamination des nappes suite à la fracturation hydraulique.
3. Le rejet d’effluents radioactifs liquides lors de la remontée des fluides de forage.
4. L’émanation de radon.
Le gaz radon est produit par la désintégration du radium
Compte tenu de ces risques, l’extraction des hydrocarbures devrait être soumise aux contraintes des catégories d’activités professionnelles « mettant en oeuvre des matières premières contenant naturellement des radionucléides non utilisés en raison de leurs propriétés radioactives » au sens de l’arrêté interministériel du 25 mai 2005.
Ce n’est pas le cas à l’heure actuelle, puisque cette activité ne figure pas dans la liste des catégories visées par cet arrêté.
Cette liste peut toutefois être mise à jour « chaque année, si les résultats des études réalisées en application du présent arrêté le justifient ».
Un autre point : l’Utilisation de traceurs radioactifs
Depuis les années 60, les exploitants de gisements d’hydrocarbures utilisent des traceurs radioactifs afin d’évaluer, entre autres, les caractéristiques des fractures formées autour des forages.
Le principe consiste à ajouter des substances contenant un ou plusieurs radionucléides aux agents de soutènement injectés dans les fissures afin d’éviter leur fermeture, puis à mesurer le rayonnement émis par les désintégrations au moyen de radiamètres ou de spectromètres déplacés à l’intérieur du forage.
A titre d’exemple, un article de la revue Geophysics datée d’octobre 1988 décrit une méthode basée sur l’injection simultanée de plusieurs radionucléides, parmi lesquels le scandium 46 (période : 84 jours), le chrome 51 (période : 28 jours), l’argent 110m (période : 252 jours), l’antimoine 124 (période : 60 jours), l’iode 131 (période : 8 jours), l’iridium 192 (période : 74 jours) et l’or 198 (période : 2,7 jours).
Une technique développée récemment est basée sur l’utilisation d’un marqueur initialement non radioactif, mais activé par une source neutronique après avoir été injecté dans les fractures.
Le marqueur activé émet des rayonnements gamma détectés par la même méthode que dans le cas d’un traceur initialement radioactif.
Conclusion
Pour nous, Gaz de schiste et énergie nucléaire c’est la même chose : une utilisation énorme d’eau et une pollution des eaux de consommation inévitable.
De fait, nous demandons l’arrêt immédiat de ces deux formes d’énergies.
Merci.