"e monde dans lequel nous vivons se trouve dans une situation dangereuse. Nous sommes en présence d'un projet d'austérité, conduit par des idées que nous appelons néo-libérales, qui risque de nous amener à la catastrophe. Ces pratiques néo-libérales vont entraîner dans la misère des millions de personnes de la Grèce au Portugal, avec une petite minorité qui s'enrichit de manière honteuse. Le cinéma est porteur de nombreuses traditions. L'une d'entre elles est de présenter un cinéma de protestation un cinéma qui met en avant le peuple contre les puissants et ce que j'espère, c'est que cette tradition se maintiendra. Nous approchons une période de désespoir, et le désespoir, c'est l'extrême droite qui en profite. Certains d'entre nous qui sommes âgés se rappellent ce que l'extrême droite peut faire. Dans cette période de désespoir, il faut rapporter l'espoir et dire qu'un autre monde est possible et même nécessaire."

Un discours qui détonne, mais qu'on aime entendre. Ce fils d'électricien d'usine n'a pas oublié la classe ouvrière.