11 000 "études scientifiques" ont été passés au peigne fin: 30 % des publications était des préprint (publiées sans passer par des comités de lecture), 60 % n'était que des lettres d'opinion (avis, éditoriaux ne comportant aucune donnée), et seules 10 % des publications était réellement des publications scientifiques... 80 % de ces 10% comportaient des biais statistiques importants...Pourtant, c'est sur la base de ces 11 000 études que des décisions économiques, politiques et sanitaires ont été prises. Sus la pression, les experts disent aux pouvoirs ce qu'ils ont envie d'entendre.
Il est facile de faire dire à une étude ce qu'elle ne dit pas! Exemple, la dernière en date du professeur Fontanet et de l'institut Pasteur consacrée aux lieux et aux mécanismes de la transmission du virus.  
370 000 mails envoyés à des personnes contaminées, 8% de réponses reçues. 44% de ceux qui ont répondu ont identifié des personnes contaminantes, 21% suspectent un évènement responsable, 35% ne savent absolument pas comment elles ont été contaminées. Drôle de représentativité!
Cette étude montre que la fermeture des commerces était inutile... Bravo... Celle des bars et des restaurants était elle très fondée... Le problème est que pendant l'étude, ces derniers étaient fermés pendant l'étude! Fontanet balaie cette objection d'un revers de la main prétendant que des bars et des restaurants étaient restés ouverts clandestinement. C'est ce qu'on appelle un argument scientifique!

Le problème est que grâce à tout ça, la parole politique s'est trouvée disqualifiée de même que la parole scientifique. Les gens ne croient plus à ce qu'on leur affirme, les décisions prises sont donc contestées, et cette fracture ne peut que conduire à un malaise plus grand encore et conduire à des refus collectifs (notamment celui d'un possible vaccin), et une colère qui pourrait bien un jour tout balayer! Beau résultat!