Fillon l'homme à battre.

 

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elon Apparu, "La baisse des effectifs de la Fonction publique se fera partout à l'exception de la police de l'armée et de la justice": Voila au moins qui a le mérite d'être clair. Le Fillon et ses sbires ont la ferme intention de mettre à terre tout le système de la fonction publique, ne gardant en état, si j'ose dire, que l'appareil répressif. Pour le reste, l'éducation, seule entité à même de gommer les différences sociales, la santé, dans un monde où on va travailler de plus en plus longtemps, sont passées à la trappe. Le discours, trop de fonctionnaire fainéants, a infiltré l'ensemble de cette société. Et les moins favorisés de ne même plus avoir conscience que la fonction publique est le seul patrimoine de ceux qui ont peu. 500 000 postes vont donc disparaître, remplacés par des officines privées sans doute, qui sauront s'engraisser sur le dos des malheureux utilisateurs... Quand ils pourront payer! Cette société, apparemment encore insuffisamment inégalitaire aux yeux de ces apprentis sorciers, risque être sérieusement ébranlée par pareille politique. Seul l'état, avec des services publics efficaces, peut être garant de l'égalité entre les citoyens et d'un minimum de justice sociale. Pourtant, il est intéressant de noter, ces derniers jours, comment les fervents zélateurs du libéralisme se tournent vers lui quand les problèmes surgissent. Affaire William Saurin: l'état va mettre la main dans nos poches pour renflouer l'entreprise à hauteur de 70 millions. Privatisation des profits, mutualisation des pertes. Là, le capital se tourne sans honte vers l'état providence. Affaire des VTC d'Uber: Uber, le modèle économique du futur, encensé par beaucoup, et puis, découverte des tares du système, découverte des excès du libéralisme qui se cachaient derrière une apparente bonne idée. Après avoir dénigré leurs collègues taxis, vers qui se tournent les chauffeurs de VTC? L'état! L'état tant décrié qui devrait intervenir et peser de tout son poids dans le conflit. On veut bien la liberté de travailler comme bon nous semble, mais quand ça dérape, on se souvient qu'il y a un état qu'on veut encore protecteur... On pourrait trouver d'autres exemples. Ne perdons pas de vue que Fillon, s'il n'est pas une solution n'est pas non plus une fatalité. Il est là où il est parce que 2 millions de gens pas trop dans la misère si j'en crois les études l'y ont mis. Il reste encore 42 millions de votants pour prendre une autre piste. Le seul vrai problème est: Quelle piste?

 


 



22/12/2016
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