Coronavirus: chloroquine or not chloroquine


C'est vrai, rien ne m'y oblige, mais je vais essayer d'aborder le sujet. Gageure me direz-vous, imprudence, impudence ? J'espère que non ! Impossible défi ? Peut-être bien !

 

Il est vrai que tout ce qui est publié ces derniers temps au sujet du professeur Raoult et de la chloroquine envahit l'internet et apparemment beaucoup de cerveaux. Alors, me direz-vous, pourquoi en rajouter ?

Question légitime : de quelles compétences puis-je en effet me prévaloir pour émettre un avis utile et recevable ? Aucune. Je ne suis pas virologue, je ne suis pas épidémiologiste, que puis-je bien avoir à dire sur pareil sujet qui pourrait éclairer le lecteur ?

Je crois qu'actuellement, dans une situation qui met en danger une part aussi importante de la population, chacun a le droit de s'inquiéter et d'avoir un avis sur ce qui se joue.

 

Donc, je vais donner un avis de citoyen ordinaire, victime possible de la maladie qui est pour le moins troublé par la tournure que prennent les événements. En résumant, peut-être un peu brièvement, la situation, nous avons un virus qui a jeté son dévolu sur notre planète, contre lequel aucun remède n'est disponible, contre lequel un pouvoir constitué très largement d'incapables ne propose pas de réelle protection, et voici que surgit de Marseille un gaulois chevelu, mondialement reconnu qui avance avec ce que les détracteurs ont voulu présenter comme une potion magique. Un vieux remède contre le paludisme qui serait efficace associé à un antiviral.

 

Je vous éviterai tout ce qui a été écrit par ceux qui soutiennent un soignant apparemment mondialement reconnu ou par ses détracteurs dont je ne comprends pas toujours les objections. On ne s'y retrouve pas, on n'y comprend rien. On oppose à la mise en place d'un protocole prôné par Didier Raoult des choses que malheureusement, on a généreusement ignorées quand il s'est agi du médiator pour ne citer que lui. Ils ont en effet été bien silencieux à l'époque ceux qui réclament aujourd'hui plus de « rigueur scientifique » !

 

Je crois que les points de vue sont irréconciliables et que le citoyen potentiellement infecté ne s'y retrouvera pas. On peut rester sur des positions qu'on peut qualifier de doctrinaires dans les deux camps, le résultat pour le moment restera le même... Des gens vont mourir.

Alors, devant l'urgence, devant l'absence de remède, si on oubliait un instant les querelles de chapelles, le lobbying tellement évident des grands labos, les spécialistes de plateau, les replis frileux derrière de prétendues nécessités scientifiques qui mènent à l'inaction, pour ne voir qu'une seule chose : l'impérieuse nécessité de tenter de sauver des vies !

Pensons à Pasteur lorsqu'il a vacciné le petit Joseph Meister... Se référait-il à une quelconque étude scientifique préalable ? Cymes avait-il au préalable donné son avis sur BFMTV ? Que non ! Il pensait avoir la solution, il n'avait pas d'autre choix, il a tenté : la suite on la connait.

 

Alors, en ce qui concerne la « solution Raoult », nous sommes dans le même cas. Il n'y a pas d'autre solution ou alors, des solutions similaires. Donc, cessons les chamailleries et osons, tentons, de toutes façons ce ne peut être pire.

 

Et, pour ce qui me concerne, soyons bien clairs, si j'étais infecté, je demanderais que l'essai me soit proposé ! A bon entendeur !

 



28/03/2020
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